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Romans d'Isabel Lavarec

LIVRES ISABEL LAVAREC

Avec critiques en grisé


NAIS ET TOTOCHE

SERIE SCIENCE FICTION

POUR LES 9-13 ans et plus

Présentation de la série

Nais et Totoche, jeunes adolescents, amis depuis l’école maternelle, adorent se promener dans le temp set l’espace. Ils atterrissent toujours dans une société d’un autre âge que celle dans laquelle ils vivent. Evidemment, ils découvrent les us et coutumes des habitants mais rencontrent aussi de nombreux obstacles qu’ils doivent surmonter seuls.

* Tome 1. Nais et Totoche au temps des pharaons.

Voilà ces deux amis propulsés chefs de groupes ennemis. Comment vont-ils réagir ?

Des aventures les mèneront jusqu’en Égypte de Cléopâtre.

* Tome 2. (en cours de relecture.)

L’auteure interrogée parle de « tunnel vers le passé » et d’escale chez les Gallo-Romains, d’Arelate, de peste rouge… Nos protagonistes seront-ils prisonniers de cette épidémie ?

Concernant la forme

Pour les intermédiaires ou jeunes ados ( 9-12ans et +, le rapport à la lecture n’est pas le même pour tous. Certains lisent avec bonheur, d’autres sont très lents et perdent le fil de l’histoire tout au long des pages. C’est pourquoi, ayant travaillé en Institut Universitaire de Formation des Maîtres( IUFM), j’ai divisé le récit en 4 parties (d’à peu près égale longueur) avec au début de chacune d’elle, un questionnement pour émettre des hypothèses, et éventuellement échanger avec l’auteure.

Chaque volume de Nais et Totoche, peut se lire comme un roman-feuilleton (avec les différents épisodes dans le même livre).




Naïs et Totoche au temps des Pharaons

Edition ex-aequo

Mars 2021



Dépôt légal :

Mars 2021


Lors d'un voyage de classe en Égypte, la morsure du cobra venimeux embarquera Naïs et Totoche dans un voyage extraordinaire à travers le temps ! Chefs de groupes adverses dans leur collège, Naïs et Totoche s’apprécient pourtant plus qu’on ne le pense. Lorsque leur classe gagne une croisière sur le Nil et que Naïs défie un cobra royal, l’aventure commence. Mordue par le serpent venimeux, Naïs se retrouve dans le coma et son esprit se dissocie de son corps. Elle remonte ainsi le temps et Totoche la rejoindra ; ensemble, ils devront voyager dans l’Égypte de Cléopâtre et accomplir la mission ordonnée par Uræus, le cobra royal. Livrés à eux-mêmes dans un pays aux mille dangers, pourront-ils venir à bout des obstacles et atteindre leur but ? Un questionnement clôture chaque épisode de ce roman-feuilleton en quatre parties. Le lecteur est ainsi invité à imaginer la suite, à proposer des hypothèses et pourquoi pas, à échanger avec l’auteur sur : https://www.mollisa.fr Voyagez auprès de Naïs et Totoche et découvrez les secrets de l’Égypte ancienne !


Détails sur le produit

ASIN ‏ : ‎ B091KY45QK

Éditeur ‏ : ‎ Ex Aequo; Ex Aequo édition (31 mars 2021)

Langue ‏ : ‎ Français

Taille du fichier ‏ : ‎ 2117 KB

Synthèse vocale ‏ : ‎ Activée

Lecteur d’écran ‏ : ‎ Pris en charge

Confort de lecture ‏ : ‎ Activé

Word Wise ‏ : ‎ Non activé

Nombre de pages de l'édition imprimée ‏ : ‎ 142 pages

· Commentaires client :

PRIX 16 euros

17 dollars

EXTRAIT

“Dans les bateaux naviguant sur le Nil, le spectacle « serpent à lunettes », est le plus prisé de tous. Les élèves de l’institut Pierre de Rosette ne font pas exception. La représentation tant attendue arrive enfin.

Sur ordre de leur capitaine, les M’zelles occupent les places de devant du petit théâtre. Les garçons essayent de se faufiler entre les filles. Quelques minutes après leur installation, le charmeur de naja s’assied en bas de l’estrade, sur le tapis qui lui est réservé.

— Pantalon blanc, remarque Clémentine, l’artiste du groupe, chemise et turban orange avec des touches de vert. Il en jette ! vous ne trouvez pas ?

Le dompteur de cobra ne leur laisse pas le temps de répondre, il pose le panier en sisal devant lui et commence à jouer du pinje, cette drôle de flûte. Adolescents, profs et invités du bateau font silence.

Le dresseur ôte le couvercle de la corbeille et les regards se figent sur le couffin qui bouge tout seul. Quelques secondes plus tard, une créature sombre, brillante, écailleuse sort la tête et se balance au son de la musique. Le naja, arrogant dans sa collerette, langue bifide et œil glacial, ne s’intéresse qu’à son maître.

— Brrr, ça donne froid dans le dos ! murmure Totoche à sa voisine. — Oui, surtout quand il ouvre sa grande gueule et découvre ses longs crochets à venin ! réplique Gaby. — On n’est pas trop proches ? demande Sam. Il ne faudrait pas qu’il s’échappe…

Le serpent sorti maintenant de sa bannette glisse lentement vers le centre de l’arène. Les spectateurs se contractent, retiennent leur souffle… Mais déjà, le reptile bon acteur, obéit au metteur en scène et rejoint son panier.

Dans son nid, il disparaît, réapparaît, se love, se redresse et s’enroule encore. Le charmeur, en grand professionnel, tape des pieds, provoque et s’amuse avec le cracheur de venin. Le public est rassuré, l’atmosphère se détend. Mais les figures et la musique varient peu, le spectacle s’étire et finit par lasser.

Totoche remarque, subitement, l’absence de Naïs. Il en demande la raison. Le mutisme des filles l’intrigue d’abord, puis lui met la puce à l’oreille. « Elle prépare quelque chose ! » En rusant, il essaye d’interroger quelques camarades. En vain. Comme il s’attend à tout, il reste sur le qui-vive.”


ON EN PARLE



Des critiques

Meilleure évaluation de France




Commenté en France le 17 avril 2021

Aujourd’hui nous nous retrouvons avec « Naïs et Totoche au temps des pharaons » de Isabel Lavarec. Résumé ✏️ « Chefs de groupes adverses dans leur collège, Naïs et Totoche s’apprécient pourtant plus qu’on ne le pense. Lorsque leur classe gagne une croisière sur le Nil et que Naïs défie un cobra royal, l’aventure commence. Mordue par le serpent venimeux, Naïs se retrouve dans le coma et son esprit se dissocie de son corps. Elle remonte ainsi le temps et Totoche la rejoindra ; ensemble, ils devront voyager dans l’Égypte de Cléopâtre et accomplir la mission ordonnée par Uræus, le cobra royal. Livrés à eux-mêmes dans un pays aux mille dangers, pourront-ils venir à bout des obstacles et atteindre leur but ? À partir de 9 ans.»

L’avis des lecteurs.trices

Voici un aperçu des premiers avis reçus sur Instagram :

“J’ai ressorti mon sac d’écolières, l’ai remis sur le dos, je suis montée dans le bus aux côtés de Naïs et Totoche et j’ai fait bon voyage. Leur sortie de rêve se transforme en cauchemar lorsque Naïs se fait mordre par un serpent et se retrouve parachuté dans l’Égypte de Cléopâtre. Pour revenir au présent, retrouver sa famille et ses amis, il va lui falloir réussir une mission. Mais avant cela, de nombreux obstacles sont à franchir. Elle va alors obtenir l’aide de son principal rival, Totoche. Ils vont finalement former un duo de choc très complice et agréable. Cela laisse passer un joli message. L’union fait la force et ça ne sert à rien de se mettre des bâtons dans les roues, pour gagner à tout prix. Pour gagner dans tous les cas, ils font savoir unir nos forces à celles des autres.

Moi, qui ne suis pas fan d’histoire, j’ai beaucoup apprécié en apprendre un peu plus sans que ce soit lourd ou que ça fasse bourrage de crâne. C’est léger, avec quelques infos par-ci par-là. Ça éduque et ça permet de prendre du plaisir. On apprend sans en avoir l’air. Chaque partie est introduite par des questions et j’ai trouvé que ça ajoute un réel plus au livre.

Un livre très agréable que je ne peux que vous conseiller.”

” (…) Dans ce roman, on retrouve deux collégiens tous deux chefs de clans rivaux, les m’zelles (Naïs) et les dam’zeaux (Totoche). Et même si tout les oppose dans le monde d’aujourd’hui, dans celui de l’Égypte ancienne, unir leur force est primordiale. Voir leur duo évolué au fil des pages est un réel plaisir.

Ce livre se révèle être un super roman jeunesse. Tout est mis en œuvre pour que la lecture soit simple, mais instructive. En effet, il se découpe en 4 parties. Celles-ci commençant à chaque fois par un questionnement, permettant alors au lecteur de se poser des questions et de mettre en marche son imagination. Cela nous permet donc d’être en perpétuelle interaction, mais aussi de rentrer plus aisément dans l’histoire.

La plume de l’auteure est fluide. Rendant la lecture légère simple et surtout, point important, très instructive.

De plus ce livre fait passer un message fort et beau, l’union fait la force.

En conclusion, ce livre se révèle être un très bon roman jeunesse, qui j’en suis certaine plaira à petits et grands (surtout à ceux ayant encore une âme d’enfants hihi). Voyage dans le temps garanti! (…) “







*****



ROMANS FANTASTIQUES

Pour jeunes adultes et adultes


Lili, la première femme de Vitruve

Manuscrit primé par Arts et lettres de France (2019)

Edition encre rouge

Juin 2020




Sorti en librairie : juin 2020

Editions Encre rouge

Jason est mort il y a un an. C’est l’occasion, pour son épouse Lili, sa famille et ses amis d’enfance, de se retrouver afin de se soutenir lors de ce triste anniversaire.

Tandis que les soupçons d’une amie inconnue pleuvent sur la veuve, Lili égrène ses souvenirs qui pourraient bien faire la lumière sur les derniers moments de la vie de Jason.

Quelque temps auparavant, Lili avait été soudainement séparée de son ombre. C’est cet événement, hors du commun, qui allait précipiter le destin.

Mystère, humour, poésie et philosophie se choquent et s’entrechoquent dans cette fable.

Ce roman fantastique pour jeunes adultes et adultes situe l’action dans un contexte contemporain.

C’est une histoire de couple séparé et de vie qui continue. Vaste problème, qui intéresse chacun de nous. « Qui suis-je ? D’où je viens ? Où vais-je ? » sont des questions que nous nous posons tous consciemment ou inconsciemment. Chacun doit y répondre. Au même titre que Lili et Jason où ombres et méduses symbolisent une partie de leurs inconscients.

Une double intrigue prenante, de belles saillies humoristiques, philosophiques, symboliques, poétiques et deux protagonistes émouvants et attachants : voilà le cocktail qui va tenir en haleine de la première à la dernière page.

Mais « Lili, la première femme de Vitruve », c’est bien plus que cela.

Lili, la première femme de Vitruve est un récit fantastique où les ombres s’incarnent et entrent en concurrence avec leur ancien corps

Détails sur le produit

· Éditeur ‏ : ‎ Encre Rouge éditions (1 juin 2020)

· Langue ‏ : ‎ Français

· Broché ‏ : ‎ 201 pages

· ISBN-10 ‏ : ‎ 2377893503

· ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2377893508

· Poids de l'article ‏ : ‎ 240 g

· Dimensions ‏ : ‎ 13.3 x 1.17 x 20.3 cm


EXTRAIT

Tard dans la nuit, Cannelle plante son ancre dans une des lagunes formées par le delta de l’Ebro.

Curieuse et avide de beautés naturelles, je me lève tôt pour admirer le paysage. J’en ai le souffle coupé !

Le voilier est mouillé au milieu d’un cercle de lagunes parsemées de parcs à huîtres. Pas une ride sur le grand miroir salé. De temps à autre, quelques poissons en chasse déforment la monotonie de la surface. Une odeur iodée, des chants de goélands, un léger vent dans le nez. Le calme…

Une mer de dunes à bâbord, des grandes, des petites, des ocres, des émaillées de plantes que je ne connais pas, et la réserve ! Je regarde avec les jumelles. Je n’ai jamais vu autant d’oiseaux marins regroupés en si peu d’espace.

J’aperçois une grue qui avale un poisson, j’essaye de la prendre en photo. Trop loin, mon zoom n’est pas assez puissant. Je dois aller à terre. Je griffonne rapidement un mot pour avertir Jason de mon désir de me promener sur le chemin balisé qui traverse le parc naturel. Avant de déposer le billet près de mon mari, je prends le temps de le regarder dormir. Bouche ouverte, cheveux en bataille, je le trouve attendrissant. Je ramasse au passage la bouteille de whisky vide qui traîne par terre. Je sais qu’il dormira un bon moment encore.

– Bon, me dis-je, je vais pouvoir aller jusqu’au milieu de la réserve.

Munie de mon appareil photo, me voilà canotant jusqu’à la plage. Il me faut déhaler la prame pour la mettre au sec. Exercice difficile pour moi qui suis petite et frêle. Je tire de toutes mes forces. La zone de ressac à peine passée, je ressens une douleur vive au mollet, lâche tout et cours dans l’eau.

– Une méduse, sale bête !

Le feu de l’animal paralyse ma jambe. Subitement, tout se brouille, paysages, sons, cris. Ma tête se met à tourner. En boitant, je parviens jusqu’au bord de l’eau où je m’allonge. Au bout d’un moment, je me souviens avoir emporté un citron. Il doit être dans la petite poche de mon sac à dos resté dans la barque. Malgré la douleur, je récupère le fruit acide, le coupe avec mes dents et frotte les nombreuses petites brûlures. Pour surpasser la souffrance, je me concentre sur ma respiration, me traîne ensuite jusqu’en haut de la plage et, regardant l’horizon, laisse passer le temps.

Je pense au bateau, au pont que je devrai laver en rentrant.

La douleur semble s’être atténuée, je reprends ma marche.

En vacances, loin du tumulte urbain, j’aime me promener de bonne heure le matin. Discrète, comme toujours, pour me faire oublier, comme si j’étais coupable.

Coupable de quoi ? Je ne sais pas. Une impression. Une boule qui s’installe très souvent au fond de mon estomac et me ronge.

– Le stress du boulot et une alimentation trop riche, avait décrété le toubib à l’époque. Peut-être, mais alors pourquoi la boule n’a-t-elle pas disparu avec mon nouveau mode de vie ? »



ON EN PARLE



.

Quelques critiques : extrait d’une interview donnée à un groupe de blogueurs

Isabel LAVAREC confirme :

« Il a fallu plusieurs années pour tisser cette histoire. Au travers de ce récit, je voulais montrer qu’après une séparation, la vie peut continuer et même qu’on peut lui donner un nouveau sens. En remettant le travail sur le métier, je me suis aperçue qu’il fallait aller plus loin, et confronter mes personnages à leurs idées et croyances. D’où les veillées et les discussions entre amis. Nous ne sommes pas des électrons libres, nous vivons dans un environnement physique, médiatique, sensoriel, cognitif, affectif… »

De plus, Isabel LAVAREC s’appuie sur ses connaissances de Professeure agrégée des Sciences de la vie et de la terre pour mettre de la poésie dans des observations fines de scènes animales et en tirer quelques enseignements de vie.

Un angle très original

Contrairement aux autres romans fantastiques, « Lili, la première femme de Vitruve » plonge les lecteurs(trices) au cœur de questionnements sur la Nature, sur la vie d’une façon générale et dans ce qu’elle a de plus intime, tout cela dans une ambiance maritime et de bord de mer.

Isabel LAVAREC souligne :

« “Donner un sens à sa vie”, ne peut pas s’acquérir de l’extérieur. Cela demande un long travail sur soi. Le sens que l’on donne à sa vie n’est, en quelque sorte, que la récompense d’une paix retrouvée avec soi. »

Et du début à la fin, la nature déploie ses bienfaits pour nous apaiser et nous convaincre de la nécessité de la sauvegarder. Tous ces enseignements sont à découvrir !



commentaires de Jean Pachot,

Ce récit, comment dire ? m'a bousculé ou, pour employer une expression entendue dans cette région, "dévarié"

La tentation est d'effectuer des rapprochements...aucun n'est cependant pertinent à mon sens

Hugo Von Hofmannsthal et Richard Strauss pour leur opéra "La femme sans ombre", mais, hormis le titre, la situation est fort différente, voire opposée : une impératrice du monde des esprits, amoureuse d'un terrien veut "descendre", mais elle doit pour procréer se doter d'une ombre...

"Juliette des esprits" de Fellini...et ses fantasmes... peut-être...

"La vie est un songe" Calderon, texte magnifique où la frontière entre rêve et réalité s'estompe...mais le thème est plutôt centré sur le pouvoir

Idem pour Macbeth et sa fameuse phrase "la vie n'est qu'une ombre qui passe...etc."

Alors ai-je cru "bon" de contribuer à illustrer "la femme de Vitruve" avec un texte en 4 parties que l'on peut faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre...

Entre parenthèses, cela m'a conduit à me documenter sur l'architecte-ingénieur du temps d'Auguste avec ses multiples de deux, quatre et six pour figurer l'harmonie de son être humain... pas trop abîmé par l'âge.

Jean Pachot




Commentaire de Nicole Laratte

"Est-ce seulement un roman fantastique, palpitant à lire comme un policier, nage-t-on dans l'irréel, l'onirique, avec des histoires d'ombres et de méduses, des histoires dans l'histoire où chaque narrateur contribue à la construction d'une vision globale de l'univers qu'Isabel ne formalise qu'à la toute fin ?"

Lili, à qui son père dira : "trace le cercle de la vie et place toi bien en son centre" rappelle immédiatement Vitruve, architecte romain et son célèbre dessin annoté par Léonard de Vinci qui lui permettra de déterminer le nombre d'or...

Lili, qui concentre toutes les passions de l'auteure : le bateau, la voile, la navigation, son vieux loup de mer de mari Jean Pierre, sa connaissance des sciences de la nature, des plantes et des parfums, de leur couleur et de leur taux vibratoire, un tableau de Jacques Eitelwein qui construisit des œuvres en s'appuyant sur le nombre d'or...

Lili finira par délivrer son ultime message, une vision quantique du monde à laquelle chaque narrateur apporte sa pierre. Et qu'elle ne dévoile qu'à la fin de ces pages à lire comme une histoire fantastique pas si fantastique que cela...

" Le cosmos pourrait être une structure infinie d'ondes où tout est lié à tout " (ondes lumineuses, olfactives, énergétiques)

" Les ondes font que la vie est un changement de domaines vibratoires et que la mort n'est pas un anéantissement "

Nicole Laratte


Commentaire d'Alain Masson

Voilà plusieurs semaines que j’ai laissé Lili dans sa lagune et Jason dans son au-delà des mers. Leurs histoires parallèles, leurs parcours ont fait trace en moi. Une empreinte légère et puissante à la fois. Ce roman n’a pas touché ma raison et ne m’a pas enrichi de connaissances nouvelles. Il est plutôt allé remuer au fond de moi des choses essentielles liées au Grand Féminin (je suis un homme, dois-je dire hélas ?) et à la nécessaire intégration de l’Ombre que chacun porte en soi. Il a d’ailleurs alimenté mes rêves nocturnes plusieurs nuits encore après avoir terminé sa lecture. C’est ce que j’attends d’un livre !

Je ne qualifierais pas ce roman de fantastique, l’univers qu’il déploie m’ayant paru étrangement familier. Avec une grande facilité à me reconnaître souvent dans les personnages qu’il fait vivre. Il est radicalement initiatique en nous faisant assister et participer au processus qui sort l’héroïne d’une vie inscrite dans le banal consensuel pour la faire entrer dans l’entièreté de son être, avec toutes les résistances, les doutes et les souffrances que cela engendre.

Le titre « La première femme de Vitruve » m’avait intrigué et étonné. En bout de roman, il me semblait évident. C’est aussi la vertu de ce livre d’éclairer, sans même que l’on s’en rende compte, cette figure sublime, inscrite dans l’inconscient collectif, de l’Homme inscrit à la fois dans un carré et un Cercle. Il fallait un certain culot pour y placer une femme ! Pourtant je ne crois pas que Léonard y aurait trouvé à redire, bien au contraire.

Plus anecdotique, quoique ? Je me suis pris à aimer profondément cette lagune au point d’avoir envie de la découvrir pour de vrai…et si possible de l’atteindre en bateau. L’auteure connaît la magie de la mer et de la navigation, c’est sûr !

Une lecture d’apparence légère et loufoque. Ne jamais se fier aux apparences ! Merci Lili pour ce voyage qui ne laisse pas indemne.

Alain Masson

***





Série genre policier (enquêtes et thrillers)

Pour ados et jeunes adultes

Les carnets d’enquêtes de Halinea

Présentation

Halinea, Mossa, sa grand-mère et Caro, son amie d’enfance habitent une ville balnéaire du sud de la France, dans un lotissement qui entoure une piscine. Jacques le policier vient leur rendre visite régulièrement. Depuis toujours, l’héroïne veut suivre la même voie que sa grand-mère et être détective privée. Dès la troisième, elle en a l’occasion : un mercredi après-midi, alors qu’elle joue au ballon avec ses camarades de classe (Caro et Kiero le gitan, son ami de cœur), une broche aux yeux de rubis disparaît chez l’ancien militaire d’en face.

Qui accuse-t-on ? Le gitan bien sûr, les préjugés sont là ! Son amie ne le supporte pas. Contre les avis de sa grand-mère et du policier Jacques, elle prend de grands risques et mène l’enquête tambour battant. Puis, pensant à Einstein, son physicien adoré, elle intitule sa première enquête :

« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »


Cette aventure ne fait qu’augmenter son goût pour l’investigation. Rassurée par l’amour que lui porte Kiero, les mises en garde suivies d’interdictions de ses proches ne l’éloignent pas de son projet. Au contraire. Cœur vaillant, sensible, vibrant, plein de tendresse et d’enthousiasme, elle se sent une âme de justicier.

La voilà en seconde. Sa motivation pour débusquer les coupables de délits ou de crimes ne s’est pas éteinte pendant les grandes vacances. Cependant, ayant pris conscience de ses lacunes et manques, elle comprend qu’elle doit se perfectionner. Pour ce faire, elle réussit à obtenir un stage au commissariat, dans le service dirigé par Jacques, le nouveau chef de brigade. Elle espère bien y intégrer une équipe de professionnels et remplir le carnet n° 2, mais en aura-t-elle l’opportunité ? Ne se nourrit-elle pas d’illusions ?

Ce sera : « l’affaire Stéphanie ».


Halinea passe en première. Les cours au lycée et au théâtre reprennent avec force, mais, toujours aussi motivée, la détective en herbe est à l’affût de nouvelles enquêtes.

Agnès, une amie d’enfance de Mossa, en propose une. Malgré les réticences de sa grand-mère, Halinea s’impose et écrira le troisième carnet.

Douée et très intuitive, elle pense avoir découvert le coupable, mais elle n’a pas de preuve pour le confondre. La stratégie mise en place réussira-t-elle ? Échappera-t-elle au tueur en série ?

C’est « hallali ! »


Le carnet 4 est terminé. Il est à la relecture. Où va-t-elle encore fourrer son nez ? Un voyage aux Galapagos serait, paraît-il nécessaire… que deviennent Kiero et leur amour impossible ? Le titre sera, sans doute, « le diable à marier ».




Carnet 4 d'enquête d'Halinea

Le diable à marier

Edition ex-aequo Octobre 2022

https://fr.calameo.com/read/00008426612e41472a132


Le Diable à marier, ou les dangers insoupçonnés des rencontres amoureuses sur internet






Chacun des polars de la série Les Carnets d’enquête d’Halinea est consacré à un thème touchant les adolescents : l’ostracisme et le racisme pour le tome 1, la phobie scolaire pour le tome 2, et le conflit intergénérationnel dans le tome 3.

Le Diable à marier, quant à lui, est consacré aux rencontres amoureuses sur catalogue papier ou sur internet. L’autrice aborde ce thème sous l’angle de la mise en garde, sans être moralisatrice. Elle pose la question : « qui se cache derrière un profil internet ? », et montre que ce type de rencontre peut mener loin, très loin, y compris là où on ne veut pas aller.


Synopsis

« Un tertre en forme de tombe, trouvé sur la berge du fleuve qui longe la ville et voilà une nouvelle affaire à investir. Cette dernière semble simple en apparence, mais Halinea qui a décidé, envers et contre tous, d’en tirer les ficelles s’aperçoit rapidement que tout est plus complexe et plus dangereux que prévu… Elle se promet d’aller jusqu’au bout et de démasquer l’être immonde qui se croit invincible. Le diable ne se cache-t-il pas entre les lignes ? »





Le diable à marier par le comité de lecture et l’éditrice jeunesse Suzanne Max


Le diable à marier est un roman de Isabel Lavarec,publié en collection Passerelle, et destiné aux lecteurs à partir de 14/15 ans. Parution: juillet 2022 Voici le quatrième opus des carnets d'enquête d'Halinea. Cette adolescente au caractère bien trempé, curieuse et décidée (parfois un peu exaspérante aussi !) est la petite-fille d'une détective. Alors, forcément, les enquêtes, ça la connaît. Cette fois, elle aura affaire à un violeur et criminel en série, et dès le début du roman on la retrouve en très mauvaise posture. Comment en est-elle arrivée à cette situation ? Eh bien, un retour de 5 mois en arrière va permettre au lecteur de suivre pas à pas les péripéties qui précèdent. Car Halinea note au jour le jour dans ses carnets tout le suivi de son enquête. Un journal, donc, tenu par une adolescente, où l'on trouve ses questionnements, ses hésitations, ses coups de tête et ses coups de cœur.


L'auteure aime jouer sur plusieurs registres. Il y a bien enquête, mais pas seulement. Elle y aborde aussi le thème des dangers que peuvent représenter les rencontres sur internet; elle n'hésite pas à faire voyager le lecteur aux Philippines; et bien entendu elle n'oublie pas l'aspect sentimental et les histoires de cœur d'Halinea, parfois un peu compliquées ! Pour ces raisons-là, le roman est original, peut même dérouter un peu quand il suit les hésitations d'Halinea entre ses deux prétendants, Kiero l'ami gitan d'un côté et Ramos l'amoureux philippin de l'autre, ou encore lorsque le lecteur se retrouve aux côtés d'Halinea sous les tropiques. Comme elle le dit elle-même: "Bonjour Manille, bonjour le dépaysement." Se greffent aussi les relations intergénérationnelles, pas toujours faciles comme en témoignent certaines discussions, même si Halinea est très attachée à sa grand-mère. Le livre est-il un polar? un thriller? un journal intime? Il est un peu tout cela. Le ton n'est pas dénué d'humour, on passe assez facilement d'une situation dangereuse aux réflexions personnelles de l'héroïne sur ses sentiments (qu'elle a du mal parfois à définir), sur les adultes qu'elle côtoie et sur le monde qui l'entoure.


Pourquoi on aime

Un personnage qui ne laisse pas indifférent: Halinea est une héroïne qui sort de l'ordinaire. Avec son caractère bien trempé, ses remarques parfois acerbes, ses hésitations sentimentales et sa manière très personnelle de mener sa barque, elle peut à la fois séduire et irriter, et c'est sans doute son point fort. Elle est en tout cas obstinée, courageuse et ne manque pas de charme aux yeux de ses prétendants. Une ado d'aujourd'hui, un personnage moderne avec ses qualités et ses défauts, c'est ce qui fait son originalité.

Un prologue et un retour en arrière qui mettent le lecteur dans le bain aussitôt. Le roman est construit de façon à capter d'entrée le lecteur: la première scène de prologue présente Halinea comme la prochaine victime, prisonnière du violeur. La plus grande partie du roman est donc ensuite un retour en arrière, jusqu'à ce que l'on revienne à la date du prologue afin de permettre à Halinea d'arriver à la conclusion de l'enquête, et de confondre le coupable. Pour qui Pour des adolescents et pour tout public au-delà . Bien que paru en collection Passerelle, le roman peut s'ouvrir à un lectorat plus vaste. Lien vers la boutique

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Résumé :

Un tertre en forme de tombe, trouvé sur la berge du fleuve qui longe la ville et voilà une nouvelle affaire à investir. Cette dernière semble simple en apparence, mais Halinea qui a décidé, envers et contre tous, d’en tirer les ficelles s’aperçoit rapidement que tout est plus complexe et plus dangereux que prévu... Elle se promet d’aller jusqu’au bout et de démasquer l‘être immonde qui se croit invincible. Le diable ne se cache-t-il pas entre les lignes ?

Les carnets d’enquêtes forment un ensemble de romans policiers et de thrillers. Après Il est plus difficile de désintégrer un atome qu’un préjugé, L’affaire Stéphanie et Hallali voici le quatrième carnet : Le diable à marier. L’amour impossible né entre Halinea et Kiero est un fil rouge qui relie les différents carnets.

Au travers de ces divers polars à multiples rebondissements, des thèmes touchant les adolescents sont abordés (phobie scolaire, racisme, relations intra et intergénérationnelles, drogues, dangers insoupçonnés : qui se cache derrière un profil internet lors de rencontres sur catalogues ou sur des sites spécialisés…)


coquinnette1974 06 septembre 2022

★★★★★

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Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados / jeunes adultes : le diable à marier d'Isabel Lavarec qui m'a gentiment été envoyé par Suzanne Max, des éditions Ex Aequo. Petite précision concernant cet ouvrage : Les carnets d'enquêtes forment un ensemble de romans policiers et de thrillers. Après "Il est plus difficile de désintégrer un atome qu'un préjugé", "L'affaire Stéphanie" et "Hallali" voici le quatrième carnet : "Le diable à marier." Je n'ai pas lu les précédents carnets toutefois j'ai compris ce roman sans problèmes. Voici le résumé : Un tertre en forme de tombe, trouvé sur la berge du fleuve qui longe la ville et voilà une nouvelle affaire à investir. Cette dernière semble simple en apparence, mais Halinea qui a décidé, envers et contre tous, d'en tirer les ficelles s'aperçoit rapidement que tout est plus complexe et plus dangereux que prévu.. Elle se promet d'aller jusqu'au bout et de démasquer l‘être immonde qui se croit invincible. Le diable ne se cache-t-il pas entre les lignes ? Le diable à marier fait partie de la collection Passerelle Thriller pour tous, à partir de l'adolescence. J'adore les romans de cette collection mais cette fois ci mon avis est très mitigé. Nous suivons une jeune fille : Halinéa, 16 ans. C'est une des enquêtrice principale de cette histoire mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec cette jeune fille. Je trouve les passages parlant de sa vie un peu long, il y a des lenteurs ici et là. Le ton ne correspond pas toujours à celui d'une jeune fille de son âge. Son caractère m'a parfois agacé, et c'est peu dire. Quand à sa façon de parler à sa grand-mère, également enquêtrice, elle m'a fortement déplu. Un peu de respect envers les plus âgés s'impose, non mais oh !! Je me suis fréquemment perdue dans ma lecture, à mon grand regret. Je trouve que l'autrice passe parfois du coq à l'âne comme si certains passages n'étaient pas aboutis, ce qui là encore a ralentit ma lecture. Ce n'est pas un mauvais roman, il reste intéressant car l'enquête en elle même est très intrigante. Je me suis souvent demandé où l'autrice allait m'emmener et comment tout cela allait se terminer. Et puis, il traite très bien d'un thème fort à aborder sans hésitation avec les ados, jeunes adultes : la violence faites aux femmes, la traite des femmes, le fait de se cacher derrière un ordinateur en se faisant passer pour quelqu'un d'autre.. Il y a donc de bonnes choses dans le diable à marier, même si je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir. Ma note : trois étoiles.


NLG 26 novembre 2022

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Lors d'une sortie scolaire, Halinéa et ses amis découvrent sur les berges du fleuve un monticule de terre ayant les dimensions d'un corps humain. Il n'en faut pas plus à cette détective en herbe, pour se lancer dans une enquête afin de découvrir qui est dissimulé dans ce qu'elle imagine être un tombe. Elle va apprendre à ses dépends que l'affaire va être plus complexe et dangereuse qu'elle le pensait ! Ma 1ère lecture de cette auteure avec ce 4ème carnet d'enquêtes d'Halinéa. Dès le prologue, l'auteure fixe l'ambiance d'un thriller avec Halinéa aux prises d'un abominable personnage. La suite est contée avec le récit de la 1ère découverte d'Halinéa avec les aléas de ses investigations qui ont suivi et ses soupçons qui l'ont entraîné à enquêter. La narration est faite par l'adolescente de 16 ans au caractère bien trempé parfois agaçante, parfois attachante. C'est avec détermination qu'elle mène ses investigations, quitte à bousculer son entourage. Mais elle peine à dompter ses sentiments amoureux souvent contradictoires. Au fil des chapitres, sous l'oeil attentif de sa grand-mère détective, Halinéa va flairer une arnaque des plus sordides, perpétrée via internet. Elle va jusqu'à entraîner son entourage et le lecteur jusqu'aux Philippines sur les traces d'un tueur en série. À travers ce thriller, l'auteure aborde des sujets d'actualités tels que la violence faite aux femmes et les dérives des sites de rencontres où sévissent des détraqués sans scrupules à la recherche de leurs proies. Lien : HTTPS://IMAGESDEROMANS.BLOGS..

Ma note : 4 étoiles


Rainfolk 29 octobre 2022

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Dans son roman policier le Diable à marier, Isabel Lavarec s'attaque aux rencontres virtuelles et aux rencontres amoureuses sur catalogue. Après Hallali !, polar qui explore le thème des conflits intergénérationnels, Isabel Lavarec signe un nouveau polar captivant. Paru aux éditions Ex Aequo, le Diable à Marier est le quatrième volet des aventures de l'héroïne fétiche de l'autrice française : Halinea, une adolescente qui raconte ses aventures dans ses « Carnets d'enquête ». Avec le Diable à Marier, Isabelle Lavarec s'attaque aux rencontres amoureuses sur catalogue, entrainant son héroïne jusqu'aux Philippines pour traquer un tueur en série. Lien : HTTPS://RAINFOLK.COM/2022/10..

Ma note 5 étoiles


Nathalie Glévarec

Dans la série dédicace/illustration, 1ère entrée d'Isabel Lavarec-Molina dans mon blog :https://imagesderomans.blogspot.com/

Lors d'une sortie scolaire, Halinéa et ses amis découvrent sur les berges du fleuve un monticule de terre ayant les dimensions d'un corps humain.

Il n'en faut pas plus à cette détective en herbe, pour se lancer dans une enquête afin de découvrir qui est dissimulé dans ce qu'elle imagine être un tombe.

Elle va apprendre à ses dépends que l'affaire va être plus complexe et dangereuse qu'elle le pensait !

Ma 1ère lecture de cette auteure avec ce 4ème carnet d'enquêtes d'Halinéa.

Dès le prologue, l'auteure fixe l'ambiance d'un thriller avec Halinéa aux prises d'un abominable personnage.

La suite est contée avec le récit de la 1ère découverte d'Halinéa avec les aléas de ses investigations qui ont suivi et ses soupçons qui l'ont entraîné à enquêter.

La narration est faite par l'adolescente de 16 ans au caractère bien trempé parfois agaçante, parfois attachante.

C'est avec détermination qu'elle mène ses investigations, quitte à bousculer son entourage. Mais elle peine à dompter ses sentiments amoureux souvent contradictoires.

Au fil des chapitres, sous l'oeil attentif de sa grand-mère détective, Halinéa va flairer une arnaque des plus sordides, perpétrée via internet. Elle va jusqu'à entraîner son entourage et le lecteur jusqu'aux Philippines sur les traces d'un tueur en série.

À travers ce thriller, l'auteure aborde des sujets d'actualités tels que la violence faite aux femmes et les dérives des sites de rencontres où sévissent des détraqués sans scrupules à la recherche de leurs proies.@

Ma note 5 étoiles





Carnet 3 d'enquête d'Halinea

Hallali

Edition ex-aequo Octobre 2021



janvier 2021

Édition ex-aequo

Cette fois, Halinea est la victime ! Elle est kidnappée par un tueur en série sur un voilier menaçant de sombrer dans les eaux profondes... Halinea, est kidnappée par un tueur en série ! Bâillonnée, ligotée, dans le carré d’un petit voilier qui affronte du très gros temps, de quoi a-t-elle le plus peur, du serial killer qui viole et tue ou de l’esquif mal entretenu qui peut couler à tout instant ? Pour penser à autre chose, se donner du courage et surtout trouver le moyen de se sauver par le biais de failles de l’assassin au cruel rituel, elle se force à maîtriser sa frayeur et à revivre la tragique histoire depuis son entrée en scène. Peur, suspense, humour et réflexions philosophiques se croisent et s’entrecroisent pour rendre le récit haletant et agréable à lire. Hallali ! Nouvelle enquête menée tambour battant par l’héroïne, traite aussi des relations entre générations qui sont toujours d’actualité.

nombre de pages de l'édition imprimée

Langue

Français

Éditeur

Ex Aequo

Date de publication

9 octobre 2020

Taille du fichier

1907 KB


PRIX : 18 euros

Extrait

” Poings attachés au taquet de la table fixe du carré, je tentai de me faire remarquer en me redressant, me cabrant, remuant la tête, donnant des coups contre la paroi de la banquette centrale où ma taille était ligotée. Personne ne m’aperçut, ils continuèrent à plaisanter, à louer le jeune homme sans peur, qui promettait de braver la tempête pour rapporter quelques poissons.

J’étais terrorisée. Devant mon impuissance et sa duplicité, je bouillais et pestais contre moi-même. Pourquoi m’étaisje mise dans la gueule du loup ? Que pouvais-je espérer de ce monstre ? Je poursuivis mes éprouvantes contorsions comme pour punir mon idiotie. Encore une fois, j’essayai de me faire entendre par les gens du quai. En vain.

Avec souplesse, le charognard sauta à bord. Un toussotement de moteur, une odeur de gas-oil…

« Ce n’est pas possible ! pensai-je effrayée, il n’en aura pas l’audace ? » Oui ! Il l’eut.

Une fumée noire, une pétarade, et nous partîmes. Debout, barre toujours entre les cuisses, le perfide saluait, riait, plaisantait à la volée avec les voisins de quai. Ce concert de railleries, d’esclaffements et de rigolades de tout genre m’exaspérait. Comment pouvait-on être aussi hypocrite ?

Un coulis d’air entra dans la cabine par l’ouverture principale. Je grelottais de froid, de douleur, de peur. « Tu es naïve », la voix de ma détective de grand-mère résonna dans ma tête.

En allant sur le port, j’avais su que je jouerais avec le feu. J’étais presque sûre qu’il était le tueur en série, mais personne ne voulait me croire. Il me fallait le prouver. Peut-être, espérais-je aussi me tromper ?

Là, je n’avais plus de doute. C’était bien lui, plus d’erreur possible… ”


ON EN PARLE



MIDI LIBRE


Un polar avec une double lecture qui fait écho aux préoccupations des jeunes

Pourquoi ne pas changer de regard sur les ados et les aider à considérer leurs aînés autrement ?

L’actuelle pandémie de Covid-19 a bien montré à quel point la stigmatisation et l’incompréhension peuvent revenir au galop : on a pointé du doigt les jeunes qui prenaient leurs distances par rapport aux gestes barrières, on a parlé de confiner uniquement les seniors…

Pourtant, plutôt que de s’opposer, toutes les populations ont tout intérêt à créer du lien, à apprendre à se comprendre et à se parler.

« Les diverses générations ne sont pas forcément ennemies ! Dans “Hallali !”, je suggère aux ados d’autres pistes de réflexion pour leur montrer que nous sommes tous complémentaires. Aide, entre’aide, joies et bonheurs peuvent être partagés. »

Isabel Lavarec

Hallali ! est donc à la fois un thriller passionnant, qui donne le goût de lire aux jeunes lecteurs grâce à une enquête pleine de péripéties, mais aussi une invitation à s’ouvrir aux autres.


LA GAZETTE

Le 3ème volet des carnets d’enquête d’Halinea

Dans Hallali !, les ados et jeunes adultes ont le plaisir de retrouver tous les éléments qui font le succès de cette série :

· des personnages récurrents : l’héroïne Halinea qui enquête pour confondre le tueur en série, la grand-mère Mossa, Jacques le policier et Caro l’amie d’enfance ;

· l’amour impossible entre Halinea et Kiero le gitan : pourra-t-il enfin s’exprimer ?

· un livre écrit à la première personne, comme un journal, pour une réelle immersion dans l’enquête ;

· des saillies humoristiques qui donnent du relief au roman.



·

· RADIOS interview




http://www.radiofmplus.org/arret-aux-pages-nathalie-bouly-rencontre-isabelle-lavarec/



Quelques critiques

BLOGS LITTERAIRES


Partageons nos lectures ! Roman, Polar, Thriller, Nouvelles, BD, Jeunesse.

13.12.2020

Par Bernie

Les ados et les jeunes adultes vont adorer "Hallali !", une nouvelle enquête menée tambour battant par Halinea, leur héroïne favorite.

vendredi 5 février 2021

La bibliothèque de Mathy

​Carnet d'enquêtes d'Halinéa

vendredi 5 février 2021

Aujourd'hui, je vous présente un thriller pour ados qui m'a agréablement surprise et qui a répondu à quelques-unes de mes attentes.

J'avais lu le résumé il y a quelque temps. Du coup, mon esprit s'est un peu mélangé à la réception du titre. Je pensais que l'histoire était centrée sur le dilemme que vivait l'ado entre : s'échapper d'un bateau en pleine mer ou se confronter avec le tueur en série qui la retenait prisonnière.

En réalité, Halinéa, l'adolescente, est effectivement coincée sur le bateau d'un tueur en série, mais elle va passer son temps à ressasser ce qui l'a amené jusqu'ici. Mais on peut supposer que cette technique lui permet de rester maître de ses émotions vu la situation dans laquelle elle est, et aussi, de comprendre et pouvoir réagir face au tueur.

Après, je me suis vite rendu compte de mon erreur (je ne relis jamais la quatrième avant de me lancer), on rentre très vite dans le sujet. C'est un point fort, les "chapitres" sont assez courts et la lecture très dynamique.

Halinéa est une vraie adolescente qui fonce tête baissée, qui peut parfois être insolente, qui vit intensément ses émotions et pourtant elle est aussi tellement attachante. Mossa, sa grand-mère l'est également. Cette dernière s'occupe de sa petite fille et l'implique dans ses enquêtes (d'autres tomes existent).

Dans celui-ci, il sera question de meurtre en série, d'usurpateur d'identité, de bourreau des cœurs, mais l'amitié et l'amour sont au rendez-vous également.

J'ai beaucoup aimé la relation de la grand-mère avec la jeune fille et le regard qu'elles ont l'une envers l'autre.


Mon avis :

une lecture dynamique et une enquête bien menée avec des personnages aux personnalités bien écrites. Je me suis laissée avoir par le caractère d'Halinéa et quasiment jusqu'au bout je n'ai pas vu le tueur en série arrivé. Une bonne lecture qui m'a bien plu. Enfin une enquête avec pas mal de personnages, mais qui sont liés entre eux, un scénario très intéressant. Un vrai puzzle avec un beau final.

Je n'avais pas prêté attention il me semble, mais la maison d'édition est Vosgiennes ;)

Merci à Isabel pour cette découverte et pour la dédicace.


« Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture. » Jean Cocteau

Troisième volet du Carnet d’enquêtes d’Halinea – Hallali !, d’Isabel Lavarec met son héroïne adolescente aux prises avec un tueur en série. Dans cette histoire où elle joue gros, elle peut compter sur l’appui d’une grand-mère de compétition.

Banalement, cela pourrait commencer par « Halinea part en voilier ». Car d’emblée, la jeune fille se retrouve prisonnière en pleine mer et, par un jeu de flash-backs habiles, Isabel Lavarec fait revivre à son jeune lecteur les péripéties qui ont conduit la jeune fille sur cet esquif, mal entretenu et qui pourrait couler à tout instant. De fait, pour penser à autre chose, se donner du courage et surtout trouver le moyen de se sauver par le biais de failles de l’assassin au cruel rituel, Halinea se force à maîtriser sa frayeur et à revivre la tragique histoire depuis son entrée en scène… Le nouveau roman de l’auteure de polar épouse les méandres de sa mémoire.

L’astuce d’Isabel Lavarec, c’est d’avoir utilisé les codes du polar classique pour un public adolescent : meurtres il y a; meurtres il y a avec un certain sadisme dans le geste; meurtres il y a avec des suspects qui ne sont peut-être pas les bons… Et dans cet imbroglio, Halinea tente de mener sa barque en se méfiant des personnes qui l’entourent et des apparences, quitte à prendre tous les risques… en prime, Hallali ! s’interrogent aussi sur les rapports entre générations à travers les relations tendres, et parfois tendues, mais jamais placées sous le sceau de l’incompréhension, entre Halinea et sa grand-mère. Notamment quand celle-ci tombe amoureuse d’un homme dont le comportement ne semble pas très net. On a alors le sentiment que, pour Halinea, jouer sur la Carte du Tendre ne doit plus avoir lieu quand on a atteint un certain âge. Elle lui lance même à bout d’arguments : « Le comble! Tu en es amoureuse. Tu ne dois plus le revoir ! A ton âge, ce n’est pas sérieux ! »

REPORT THIS AD

Pour autant, et ce qui peut toucher les jeunes lecteurs, cette jeune fille est dotée d’un sacré courage et, même si elle doit affronter un tueur « aussi abominable que Zucco« cette lectrice assidue des Liaisons dangereuses n’est pas du genre à vivre à tempérament. Elle a l’enthousiasme de ses jeunes années.

Évoquant l’air de rien une forme de racisme – avec l’irruption de l’ami gitan de Halinea – Kiéro (Te Quiero ?) qui joue un rôle important dans la dernière partie du roman – cette histoire bien menée joue aussi avec les codes du roman à clé où le mysticisme mène la danse. Avec, au détour d’une page, une phrase nominale qui résume toute l’intrigue : « Dans un demi-sommeil, je divaguai. Tout se mélangeait, meurtres, violences, poursuites dans des sous-sols historiques, David, théâtre, footing, Kiéro, ombre qui filait dans une haie de fleurs. »

Une nouvelle enquête qui ne manque donc pas d’atout pour séduire un jeune lectorat.

(*)Ed. Ex Æquo

Nicole Laratte




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Carnet 2 d'enquêtes d'Halinea

L'affaire Stéphanie

Edition ex-aequo


Janvier 2020



Dépôt légal : Janvier 2020

Editeur Ex-aequo

Halinéa se replonge dans ses cahiers d'enquêtes pour trouver l'identité de la personne qui essaie de la faire taire... Stéphanie, une étudiante a disparu. Un corps est trouvé dans la forêt urbaine avoisinante. Une instruction est ordonnée. En stage scolaire au commissariat, Halinéa, détective en herbe, décide de mener l’enquête en catimini. La considérant un peu trop investigatrice, le brigadier-chef Jacques la déplace dans un laboratoire scientifique et lui lance un défi. Elle le relève. Aidée par ses tuteurs João et Séverine, pour les connaissances, et, de ses amis Xavier et Caro pour les recherches, elle réussit l’épreuve avec brio… ce qui n’est pas du goût de certains qui réagissent parfois violemment. Malgré les interdictions et les dangers encourus, la protagoniste réussira-t-elle à confondre le ou la coupable ? L’affaire Stéphanie, nouvelle enquête menée tambour battant par l’héroïne, traite aussi du problème de la phobie scolaire. Parviendra-t-elle à mener son enquête jusqu'au bout ? !

1. Nombre de pages de l'édition imprimée

2.Langue

Français

3. Éditeur

Ex Aequo

4.Date de publication

6 février 2020

5.Taille du fichier

1851 KB

6. ASIN ‏ : ‎ B084JPZSQH


PRIX : 13 euros

14 dollars




EXTRAIT Couchée, je n’arrive pas à dormir. Cette histoire m’obsède. Je tourne et retourne dans ma tête les paroles rauques de l’assaillant : « Je ne te laisserai pas tromper le monde. ». Trop énervée, je ne peux ni réfléchir ni dormir. J’essaie d’appliquer les conseils donnés par le sophrologue. Impossible. Je revois le cadavre de l’étudiante Stéphanie que j’avais découvert. Il gisait au milieu de la sente Romarin du bois St Eloi. Cette image ne me quitte plus. Je me lève, tire les rideaux de ma fenêtre. L’éraflure du cou me fait mal. En automate, j’ouvre mon armoire à pharmacie et applique un pansement. La peur me tord toujours le ventre. Dans la salle de bain éclairée, accrochée au porte-serviettes pour ne pas tomber, je me force à respirer profondément, plusieurs fois consécutives, jusqu’à voir des étoiles. Par réflexe, j’exécute ensuite quelques exercices de relaxation. Un peu étourdie, je me recouche, carnet d’enquêtes en main. — Xavier a raison, dis-je à haute voix. Il doit y avoir un bug. Voilà pourquoi les professionnels ne découvrent pas le coupable. Il faut tout reprendre à zéro. J’avale quelques carrés de chocolat… « Pourquoi m’a-t-on agressée ? Qui m’en veut autant ? ». La colère m’envahit. J’ai besoin de marcher, de réfléchir. Je tourne en rond au pied du lit ruminant des paroles de vengeance : — Il paraît que le diable se cache dans les détails. Je marque tout dans ce cahier, en le relisant je dois trouver. La brute, cagoulée, ne m’échappera pas… Elle me connaît puisqu’elle a cité certains faits me concernant… Je t’aurai bâtard ! Lire en marchant n’est pas pratique, je me recouche et me cale entre traversins, coussins et couette. Puis, j’ouvre mon carnet d’enquêtes et murmure la date : — En septembre, tout a commencé il y a quatre mois… déjà !

ON EN PARLE





Nathalie Bouly reçoit Isabelle Lavarec, pour l'Affaire Stéphanie.



Quelques critiques

Une interview :

Un livre plein d'humour que les ados adoreront dévorer

Ce roman policier situe l’action dans un contexte contemporain. L’héroïne, en classe de seconde, fait son stage dans un commissariat et un laboratoire de formation de police scientifique. Dans son carnet d’enquêtes, elle note ses ressentis pendant le déroulement de l’enquête qu’elle mène en catimini.

Une intrigue prenante, de belles saillies humoristiques et une héroïne de leur âge : voilà le cocktail détonant qui va tenir les ados en haleine de la première à la dernière page.

Mais "L'Affaire Stéphanie", c'est bien plus que cela.

Isabel LAVAREC confirme :

« En plus des thèmes récurrents dans les livres pour adolescents (la drogue, les copains d'abord, les relations avec la famille et les profs, les petits copains...), il y aussi, en toile de fond, un sujet d'actualité sur lequel il est important de communiquer afin de sensibiliser et de libérer la parole des jeunes : la phobie scolaire, une pathologie qui touche de 1 à 3% des adolescents en France (source). »

​De plus, Isabel LAVAREC s'appuie sur ses connaissances de Professeure agrégée des Sciences de la vie et de la terre pour apporter un éclairage scientifique à l'enquête et distiller de précieuses informations.

​Un angle très original

​Contrairement aux autres romans policiers, "L'Affaire Stéphanie" plonge les jeunes lecteurs(trices) directement au cœur de l'enquête.

​Isabel LAVAREC souligne :

« Les adolescents suivent les carnets qu'Halinea rédige, jour après jour, tout au long de ses investigations. Ils partagent ses découvertes, ses doutes, et chacune de ses péripéties, exactement comme s'ils les vivaient. »

Et du lundi 16 novembre, date de début de l'enquête, jusqu'à sa résolution 28 avril, il y a une multitude de rebondissements et de découvertes !

Partageons nos lectures ! Roman, polar, thriller, fantasy, fantastique, science-fiction, bd .

Un article est consacré à l'affaire Stéphanie et à son thème principal la phobie scolaire;




Les Carnets d’enquêtes d’Halinéa: L’affaire Stéphanie (Rouge) de Isabel Lavarec aux Éditions Ex Aequo : Stéphanie, une étudiante a disparu. Un corps est trouvé dans la forêt urbaine avoisinante. Une instruction est ordonnée. En stage scolaire au commissariat......

L’affaire Stéphanie, nouvelle enquête menée tambour battant par l’héroïne, traite aussi du problème de la phobie scolaire.

Un polar à partager avec vos ados ! Du suspense, de l’humour, de l’amour, de l’amitié, des histoires d’ado, de l’énigme policière et surtout une héroïne atypique, au franc-parler, aux idées bien arrêtées et, terriblement attachante, qui serait la version ado du capitaine Marleau interprété à la tv par Corinne Masiero. Très sympa, j’espère que ce titre sera le début d’une longue série !

Nicole Laratte(Artiss'anne)

Halinéa est sur les traces d’un crime, on a assassiné Stéphanie, où, qui, comment, pourquoi ?

Du policier pur jus, mais avec tellement de messages sous-jacents…

Halinéa est une ado, avec d’autres ados, agissant avec la complicité d’adultes un peu originaux il faut bien le dire.

Ils sont tous scolarisés, ils aiment ou n’aiment pas l’école, ils sont en stage d’insertion professionnelle (passage obligatoire de leur cursus scolaire) et se révèlent et s’épanouissent, à condition d’être en marge du système scolaire pris stricto sensu.

A noter que celui qui a le plus la phobie de l’école sera celui qui trouvera, par des recherches extrascolaires (bibliothèque et internet), des recherches persos faites à sa propre initiative, la solution au crime perpétré contre Stéphanie.

Halinéa, l’héroïne de l’histoire, détective en devenir ,en stage dans un commissariat, intuitive, opiniâtre, tenace, casse-cou, casse pied, la salle gosse qui fourre son nez partout, éloignée pour cela du poste d’origine de son stage et mise en réserve dans un labo de la police scientifique, Halinéa est celle qui a trouvé le corps de Stéphanie, dans un chemin familier, et cherche – bien qu’on ne le lui ait pas demandé – qui a bien pu commettre le crime.

Avec la complicité de sa grand-mère Mossa, détective privée, chez qui elle vit aussi, elle cherche la vérité…

Un bel hymne aux relations intergénérationnelles, aux relations de cœur, une complicité que tout ado rêverait d’avoir avec sa grand-mère…

La complicité est aussi le ressort de cette bande d’ados très efficace. Un bel hymne à l’amitié entre copains avec leurs connexions affectives. Et à l’efficacité du travail en groupe.

Grâce à cette bande de copains et à la complicité de Mossa et de Jacques, le parrain et chef de brigade, la justice pourra intervenir enfin. Mais ce sont les ados qui ont trouvé !!

Comme toujours dans les romans d’Isabel LAVAREC, des références à la nature, aux plantes, aux parfums, aux chemins dans le bois, on la sent dans son milieu…

Comme toujours aussi, des détails techniques (Isabel est une scientifique) étayés par des recherches qui donnent un intérêt pédagogique aux péripéties de l’enquête. On y découvre des méthodes que l’on pressent rarement dans les romans policiers (exemple : recherches multifactorielles pour déterminer la date et l’heure de la mort)

Un bon moment à passer avec Halinéa, avec des ados sains et sympathiques, avec des adultes, leurs complices originaux.

Une histoire où le conformisme n’a guère de place.

Une histoire multi- générations, qu’on lit du début à la fin sans avoir envie de refermer le bouquin, et qui est encore plus sympathique si l’on sait que la même bande ressurgira dans d’autres aventures, puisque des carnets d’enquête, Halinéa en a d’autres à nous proposer…

Nicole Laratte 2020 octobre ( facebook)

Nicole Laratte




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Carnet 1 : Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé

Edition Oskar

Avril 2016




Publié le 22 avril 2016

Edition Oskar

Les gens du voyage sont des vagabonds voleurs et incultes ? Les gadjé, des sédentaires racistes et sans âme ? Kiéro, 15 ans, futur chef de clan, ne veut plus ressasser ces stéréotypes nourris par la peur, il est assidu en classe et a des amis gadjé. Seulement, lorsqu'une broche en or disparaît dans la copropriété où il jouait au volley avec eux, c'est Kiéro qu'on accuse. Le jeune Gitan a contre lui le propriétaire de la broche et un policier vindicatif ; mais à ses côtés, il a Halinea, son amie, aidée de sa grand-mère détective, et surtout dotée d'une arme qui a fait ses preuves : la méthode scientifique !

​ est une romance policière, une histoire linéaire, chronologique, où un vol mène par effet domino à une mort

Les gens de voyage sont des vagabonds voleurs et incultes ?

Les gadje, des sédentaires racistes et sans âme ?

Kiero, 15 ans, futur chef de clan, ne veut plus ressasser ces stéréotypes nourris par la peur, il est assidu en classe et a des amis gadjé.

Seulement, lorsqu’une broche en or disparaît dans la copropriété où il jouait avec eux, c’est Kiero qu’on accuse.

Le jeune Gitan a contre lui le propriétaire de la broche et un policier vindicatif : mais à ses côtés, il a Halinea, son amie, aidée de sa grand-mère détective, et surtout dotée d’une arme qui a fait ses preuves : la méthode scientifique !

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ON EN PARLE


5 juin 2016

J'étais curieux avec ce titre, et puis quelle surprise ! Personnages attachants et histoire rondement menée ! AVIS AUX CURIEUX, JE LE RECOMMANDE!


LA GAZETTE 22 décembre 2016


Détails sur le produit

· ASIN ‏ : ‎ B018Q5OJJ8

· Éditeur ‏ : ‎ OSKAR Éditeur (22 avril 2016)

· Langue ‏ : ‎ Français

· Broché ‏ : ‎ 264 pages

· ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1021404625

· Âge de lecture ‏ : ‎ 13 années et plus

· Poids de l'article ‏ : ‎ 340 g

· Dimensions ‏ : ‎ 13.1 x 2.3 x 21 cm

Prix : 15 euros

16 dollars




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Un cadavre à la consigne

Roman policier historique pour adultes

Edition ex-aequo

Mai 2019



Éditions Ex-Aequo

Mai 2019






Collection de poche

juillet 2019

Entrez dans l'ambiance frénétique des années folles et suivez un couple de bourgeois, les Rostova, qui fait régulièrement la une des journaux, jusqu'à ce que cette une annonce la découverte du cadavre du mari dans une malle à Nancy... Ce roman historique est une enquête policière inspirée d’un fait réel. Dans le contexte des années 1920, période folle d’après-guerres où le meilleur et le pire peuvent se côtoyer, un couple de la grande bourgeoisie, les Rostova, fait souvent la une des journaux. Lui, grand entrepreneur dans l’import-export accumule maîtresses et bonnes affaires, elle, féministe très engagée, conférencière, journaliste et écrivaine n’hésite pas à dénoncer les iniquités sociales. Tout bascule lorsque leur entourage dénonce la disparition de Monsieur puis lorsqu’on découvre son cadavre dans une malle à Nancy. Une enquête est ordonnée. Elle est menée par le juge d’instruction Blondin, le commissaire Tanguy et ses deux inspecteurs. Dès la première entrevue, Tanguy est troublé par Alexandra Rostova. Qui est-elle exactement ? Charmante ou charmeuse ? Ingénue ou manipulatrice ? Comédienne rusée ou névropathe ? Affabulatrice, mythomane ? Au fur et à mesure de l’avancement de l’instruction, le commissaire perçoit une grande imagination et une double personnalité chez cette dame intelligente, cultivée et de bonnes manières. L’investigation est structurée par les rebondissements : découverte du cadavre dans la malle, suivi des aveux de madame qui argue dans un premier temps de sa légitime défense - après une mutinerie à Saint Lazare et un court séjour au « trou », la Rostova se rétracte et ne dit plus que la chose et son contraire - Le frère de la victime faisant négoce avec lui, ne serait-il pas le coupable ? - À l’image de Landru, l’épouse, n’aurait-elle pas également tué son premier mari ? – Constatant une tournure de la procédure en défaveur de la prévenue, Tanguy et le docteur de Saint-Lazare mettent en place une stratégie pour éviter la guillotine à la Rostova - Le jugement est mal supporté par l’accusé qui accumule comportements emportés, non maîtrisés et soliloques époustouflants - Le verdict surprend – un épilogue pour donner un sens universel à l’histoire (les idées humanistes se transmettent, quel que soit le sort du vecteur). En mettant face à face un progressiste (Tanguy) et un réactionnaire (le juge Ernest Blondin) des problèmes généraux sont posés comme le statut de la femme dans une société patriarcale d’après- guerre ; l’impartialité et l’iniquité de la justice par-devers les convictions des magistrats et les pressions sociales ; la peine de mort ; le rôle déshumanisant de la prison ; l’importance de l’Amour et de la culture pour donner du sens à l’existence. Dévorez ce polar historique inspiré d'un fait réel où l'enquête, pleine de rebondissements, est menée à la fois par un progressiste et un réactionnaire. La Rostova occupe le centre de l'intrigue et se pose peu à peu le problème du statut de la femme dans la société patriarcale du début du XXe siècle...

Nombre de pages de l'édition imprimée

Langue

Français

Éditeur

Ex Aequo

Date de publication

24 mai 2019

Taille du fichier

1475 KB

PRIX livre de poche :

8 euros

8 dollars

EXTRAIT Ce cauchemar récurrent l’inquiète. A-t-elle réellement trouvé un mort ? Ces pas ont-ils vraiment existé ? Elle se lève, va dans la salle de bain, passe de l’eau sur son visage, l’essuie, scrute son visage dans le miroir ovale, met en ordre ses sourcils, s’étire longuement et finit par imputer le mauvais rêve à ses lectures. Elle se recouche, prend le journal posé sur la table de nuit, parcours les titres… « Landru… encore ce tueur professionnel. On ne peut plus ouvrir un journal sans qu’il fasse la une. Plaint-on les victimes ? Non ! Elles sont à peine nommées. Des inexistantes, leur mort semble anecdotique. Pourtant, que serait-il advenu de la France si les femmes n’avaient pas été là pendant la guerre ? Énervée, elle tourne rapidement les pages.


ON EN PARLE




Isabel Lavarec, auteure présente la sortie de son roman policier historique « Un cadavre à la consigne » aux éditions Ex-Aequo. + Elsa Decaudin, chorégraphe de la Cie PulX, pour « District Danse » : trois créations avec les habitants de trois quartiers et une équipe artistique professionnelle. Les 6 et 7 janvier au studio Bagouet – ICI-CCN. Entrée libre!


Quelques Critiques :

Un angle original :

· L’auteure s’est inspirée de marcel Proust « Le seul, le vrai, l'unique voyage, c'est de changer de regard » pour revoir l’affaire Bessarabo. C’est ainsi qu’elle a transformé la couleur du fait réel pour en offrir une autre, mâtinée d’espérance. Esperanza Molina

· Intrigue captivante très agréable à lire, style fluide, personnages humains, attachants par leurs côtés un peu désuets. Marine Mallet

· « Je viens de terminer la lecture de ce polar… pas comme les autres !

Pas comme les autres, encore que la pipe soit pour le commissaire humaniste un outil indispensable à la gestation de sa réflexion, ce qui n'est pas sans rappeler certaines illustres références !

Pas comme les autres cependant, car à la toute fin, l'énigme n'est pas entièrement dénouée et une part de mystère est emportée par la protagoniste, laquelle d'ailleurs demeurait étrangement opaque à elle-même… mon langage n'est pas très "psy" orthodoxe !!!

Et c'est ce qui a fait pour moi l'attrait du livre : le vrai n'est jamais atteint et la société doit se contenter de compromis.

Mais "l'opinion publique" est insatiable et veut tout savoir ; j'ai en mémoire l'affaire Villemin qui ne cesse de refaire surface... et Marguerite Duras qui, elle, quelle chance, avait tout compris par instinct !!! Sans parler de Dominici si bien perçu, lui, par son compatriote Giono…

Il faut savoir accepter dans les affaires humaines de ne pas tout savoir et de préserver la part d'irréductible non élucidée et d'ailleurs non élucidable...Qu'on se le dise à l'époque du Big Data qui prétend mieux vous connaître que vous-même ! ("ces choix vous ressemblent" non, mais quoi encore !)

Je me suis posé une question, mais peut-être suis-je dans l'erreur, la personnalité d'Anna de Noailles n'aurait- elle pas été par certains côtés l'une de sources de l’auteur pour bâtir le personnage central(e) ? Elle qui recevait dans son salon tout le gotha littéraire de ce temps...

Merci de nous restituer l'atmosphère de cette période de l'après-Grande Guerre

Tant de choses dans ce "polar" pas comme les autres! Geneviève et Jean

POÈME de JEAN


Nulle âme errante n’est aberrante

en savoir l’aube efface la faute

De la sous-pente où l’esprit s’absente

au dédale d’un puits abyssal

les sens aux émois privés d’essence

tissent des récits aux fils multiples

que démêle un sauveur de périples

Le flux vrai naît dans un champ d’ivraie

où se glanent des grains ineffables

Aux volutes d’un tabac de pipe

s’entremêlent des lambeaux de preuve

et le préposé aux délivrances

se gardera de rendre captif

l’effilochement d’un cœur à vif

Jean PACHOT LAGARRIGUE

Août 2019-

Pour Isabel LAVAREC

après la lecture d’un polar pas comme les autres


Réponse de l'auteure


Ai-je été influencée par Anna de Noailles ? Peut-être.

J’ai connu cette poétesse à travers certains de ses écrits « poèmes de l’amour » et « les vivants et les morts » que j’ai retrouvés dans Gallica.

J’ai découvert cette dame au théâtre, avec Sacha Guitry qui parlant d’elle disait : « quand on l'entend monter l'escalier, on a toujours l'impression qu'il y a deux personnes en train de se parler, et quand elle redescend, il semble qu'une foule s'éloigne. »

Avec une amie, lors d’un exercice en atelier théâtre, nous avions refait le fameux dialogue d’Octave Mirbeau (un envieux sans doute !) qu’Anna aurait tenu avec une de ses admiratrices :

--- Vous êtes plus sublime que Lamartine ! dit la groupie

— Oh !… Oh !… répond Anna, avec de petits cris d’oiseau effarouché… Lamartine !… C’est trop !… C’est trop !

— Plus triste que Vigny !

— Oh ! chérie !… Chérie !… Vigny !… Est-ce possible ?

— Plus barbare que Leconte de Lisle… plus mystérieuse que Maeterlinck !

— Taisez-vous !… Taisez-vous !

— Plus universelle que Hugo !

— Hugo !… Hugo !… Hugo !… Ne dites pas ça !… C’est le ciel !… c’est le ciel !

— Plus divine que Beethoven !…

— Non… non… pas Beethoven… Beethoven !… Ah ! je vais mourir !

Et, presque pâmée (ajoute Mirbeau) Anna passe ses doigts longs, onduleux, dans la chevelure de la prêtresse qui continue ses litanies, éperdue d’adoration.

— Encore ! encore !… Dites encore !

Anna est un personnage qu’on n’oublie pas ! Elle m’a sans doute influencée sans que j’en eu conscience. Ce serait bien d’elle !



I. Commentaire de Michelle et Marcel

"Du suspens. Et on referme le livre sans avoir éclairci le mystère. Sans oublier que le personnage le plus sympathique s’appelle Tanguy !

Côté écriture, une observation : plusieurs fois il a été oublié de mettre une majuscule à des noms propres. Michelle et Marcel"


Réponse de l'auteur :


Ne pas éclaircir le mystère est voulu. N'est-ce pas ce qui caractérise la complexité de la vie ? Où se situe la vérité ? Qui peut connaître la vérité de l'autre ?

Dans les faits de 1920-22, sans preuve réelle, Mme Bessarabo a été condamnée à 20 ans. Son plus grand délit avec preuve était son état d'écrivaine engagée dans la défense du statut de la femme !!!

La dame est morte en prison quelques jours après que sa fille a eu obtenu la grâce du président de la République. Alors ? Coupable ?

Qu'ont-ils jugé en 1922 : l'écrivaine engagée contre les lois faites par et pour les patriarches ? Ou bien le crime ?


Le polar historique est un genre peu répandu et c’est bien dommage, car l’atmosphère qui s’en dégage change des cybercriminels et autres crimino-hackers très en vogue. Avec « Un cadavre à la consigne », ISABEL LAVAREC offre un peu de fantaisie (et une belle intrigue !) avec une histoire se déroulant au début du siècle dernier.

« Un cadavre à la consigne » ISABEL LAVAREC (Éditions Ex-Æquo - Collection rouge – 18€)

1920 : malgré la victoire, le pays vit des jours troubles et l’absence de repères règne. Avec ce roman historique, ISABEL LAVAREC nous plonge dans une époque méconnue de l’Histoire de France, et dans une société où de nombreux problèmes sociétaux restent à régler. La mort s’est banalisée et le pays subit une hécatombe à bien des niveaux.

Même si c’est un polar, la légèreté de ton de l’auteure offre une narration très fluide, aidée par de nombreux dialogues et de multiples rebondissements. Inspiré d’un fait réel, « Un cadavre à la consigne » met en scène un couple atypique : les Rostava. La découverte de ce corps va perturber leur douce existence et leurs personnalités que tout semble opposer.

Homme d’affaires dans l’import-export qui accumule les maîtresses, sa femme est, quant à elle, journaliste et féministe engagée, n’hésitant pas à dénoncer les injustices sociales. Et c’est ce face-à-face qui fait toute la richesse du roman. « Un cadavre à la consigne » pose également les problèmes inhérents à l’époque, comme le statut de la femme, la justice, l’amour… et l’importance de donner un sens à sa vie. Un bon polar qui change de l’ordinaire.



J'ai terminé cette nuit le cadavre à la consigne, je me suis régalée. Un art de camper des personnages et des traits de civilisation pertinents. En Plus une synchronicité avec l'actualité... La malle avec quelqu'un dedans (évasion de Carl's ghon), la grippe espagnole soupçonnée et finalement non, le palud (Coronavirus et chloroquine)... Sont-ce des visions prémonitoires au moment de l'écriture de ce polar.. Bravo Isabel


Le blog de Criminocorpus présente une grande variété d'informations sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines dans le domaine de la recherche, de l’édition et des manifestations culturelles.


Une page est consacrée au policier historique " un cadavre à la consigne "






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