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N et T remontent le temps

Naïs et Totoche sont dans l’embarras :

Naïs et Totoche ont fait escale chez les Gallo-Romains en l’an 250. Ils voudraient retourner en l’an 2023

Mais ils ont un gros problème : ils ne savent pas comment s’y prendre pour retourner chez eux

     Comment retourner à leur époque ?

L'affaire n'est pas simple Il faudra 4 épisodes pour résoudre ce problème.  

  1. Tunnel vers le passé

  2. Ils sont fous ces Gallo-Romains

  3. La peste rouge

  4. Tunnel vers l'avenir 

   Mais en attendant une autre question plus urgente se pose à eux  :

  Comment soigner le maître qui  est moribond ?

L'épisode 2 : "Ils sont fous ces Gallo-Romains" montre comment Naïs et Totochix se débrouillent.

légionnaire romain


Imagine ...

Tu es un.e  jeune ado d’aujourd’hui avec tous t

les savoirs acquis en 2023.

Tu remonterais le temps et atterrirais en l’an 250, au temps des Gallo-Romains.

Quel bonheur !

Tu détiendrais des connaissances que ton environnement ignorerait.

Tu aurais le Pouvoir.

Hum…Le crois-tu ?  Plus simple à dire qu’à faire ! 

"Au s'cours ! Qui pourrait m'aider ?"

lion
7. ils sont fous ces Gallo-Romains
cénaC2
Funérailles romaines

Après Tunnel vers le passé, Naïs et Totoche, transportés au temps des Gallo-Romains, vivent le second épisode de ce séjour en l’an 250.

 

Dans la famille Agricola, Naïs et Totochix doivent répondre aux exigences presque impossibles de dame Cornelia. Ils sont fous ces Gallo-Romains ! Comment peuvent ils croire nos jeunes héros capables de guérir l’époux atteint de peste rouge et d’arrêter la propagation du fléau ?

Et cette colline interdite cacherait elle le fameux tunnel qui ramènerait nos protagonistes à leur époque ?

Décidément, la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour nos deux collégiens.

 

Contexte Le tome 2 de ce roman de science fiction, qui fait suite à Tunnel vers le passé, situe toujours l’action dans un contexte historique, les Gallo-Romains, dans le Narbonnais et plus particulièrement à Arelate. C’est là que Naïs et Totoche, jeunes collégiens transportés dans le passé, devront arrêter l’épidémie mortelle de variole, la peste rouge.

 

Argumentaire 

Imaginez... Vous êtes en l’an 250, à la place de nos deux héros qui doivent choisir entre la peste ou le choléra. Pour quoi opteriez vous ? La peste, ce sont les exigences de dame Cornelia qui leur ordonne de guérir son époux atteint de peste rouge et d’arrêter le fléau mortel qui commence à se propager. Le sort qui leur sera réservé s’ils se révèlent être des imposteurs : la pendaison et, en attendant la mort, être la proie des oiseaux rapaces de la région. Naïs et Totochix, pleins d’espoir, tentent la première solution... Et vogue la galère !

https://www.calameo.com/read/0000842660dbcf2ae7a09

Cornelia
 code ils sont fous les gallo-romains

Les gestes barrières sont des mesures de prévention pour limiter la propagation des maladies infectieuses.

Les Gallo-Romains, qui vivaient dans la partie de la Gaule occupée par les Romains, avaient-ils des gestes barrière similaires à ceux que nous connaissons aujourd’hui ?

Il n’existe pas de sources historiques qui attestent clairement de l’existence de gestes barrière chez les Gallo-Romains. Cependant, on peut supposer qu’ils avaient quelques pratiques d’hygiène et de soin qui pouvaient contribuer à réduire les risques de contamination.

         Par exemple, les Gallo-Romains avaient accès à l’eau courante grâce aux aqueducs et aux fontaines, ce qui leur permettait de se laver régulièrement.

  • Ils utilisaient aussi des savons à base de cendres, de graisse animale ou de plantes aromatiques pour se nettoyer le corps et les cheveux.

  •  Ils se brossaient les dents avec des bâtonnets de bois ou des éponges imbibées de vinaigre ou de miel.

 

Les Gallo-Romains fréquentaient aussi les thermes,  des bains publics où ils pouvaient se détendre, se purifier et se soigner.

       Les thermes étaient composés de plusieurs salles à différentes températures, allant du caldarium (bain chaud) au frigidarium (bain froid), en passant par le tepidarium (bain tiède) et le sudatorium (bain de vapeur). 

       Les baigneurs se frottaient le corps avec de l’huile, puis se raclaient la peau avec un strigile, un instrument métallique courbé, pour éliminer la saleté et les impuretés.

Les Gallo-Romains avaient également recours à la médecine, qui était influencée par les connaissances des Grecs et des Égyptiens.

        Ils utilisaient des plantes médicinales, des onguents, des cataplasmes, des saignées, des ventouses, des cautérisations, des incisions, des sutures, des prothèses et des instruments chirurgicaux pour traiter les maladies et les blessures. 

 

Ils avaient aussi des notions de l’anatomie, de la physiologie, de la pathologie et de la pharmacologie .

Cependant, les gestes barrière des Gallo-Romains n’étaient pas toujours efficaces ni sans risques.

  •         Les thermes, par exemple, pouvaient être des lieux de transmission de maladies, comme la tuberculose, la lèpre, la syphilis ou la peste. Les médecins, quant à eux, n’avaient pas toujours les compétences ni les moyens nécessaires pour soigner les patients. Ils pouvaient aussi avoir recours à la magie, à la divination ou aux dieux pour expliquer ou guérir les maladies .

En conclusion, les Gallo-Romains avaient des gestes barrière qui témoignent de leur souci d’hygiène et de santé, mais qui étaient limités par leur niveau de connaissance et de technologie.

Ils n’avaient pas conscience de l’existence des microbes, ni des moyens de les combattre efficacement. Ils étaient donc exposés à de nombreuses épidémies, qui pouvaient décimer des populations entières .

THERMES

Les thermes étaient des bâtiments publics où les Romains et les Gaulois romanisés allaient se baigner, se détendre et faire du sport. Ils faisaient partie de la vie quotidienne et sociale de la civilisation gallo-romaine .

Une séance aux thermes se déroulait généralement en trois étapes :

  • Le tepidarium : c’était la salle tiède, où les baigneurs entraient après s’être déshabillés et avoir confié leurs affaires à un esclave. Ils s’enduisaient le corps d’huile et se frottaient avec un strigile, un instrument en métal courbé, pour enlever la saleté et la sueur.

  • Le caldarium : c’était la salle chaude, où les baigneurs se plongeaient dans des bassins d’eau bouillante. Ils pouvaient aussi profiter du laconicum, une pièce circulaire avec un feu au centre, qui servait de sauna. Le caldarium était chauffé par un système de hypocauste, qui faisait circuler de l’air chaud sous le sol et dans les murs.

  • Le frigidarium : c’était la salle froide, où les baigneurs terminaient leur séance en se rafraîchissant dans des bassins d’eau froide. Certains thermes avaient aussi une natatio, une grande piscine extérieure.

Entre les différentes salles, les baigneurs pouvaient se reposer, discuter, lire, jouer ou se faire masser.

Les thermes offraient aussi d’autres services, comme des salles de sport, des bibliothèques, des boutiques, des coiffeurs ou des médecins.

Les thermes étaient un lieu de convivialité et de culture, où les gens de toutes classes sociales se mélangeaient. Ils témoignent du raffinement et de l’ingéniosité des Gallo-Romains 

repas
 code ils sont fous les gallo-romains

Il faut d’abord obtenir de la

1.soude caustique à partir de cendres de bois.

2.Il faut ensuite faire fondre de la graisse animale, comme du suif ou du lard, dans un grand récipient.

3. On ajoute ensuite progressivement la soude caustique à la graisse fondue, en remuant constamment.

 

La réaction chimique entre la soude et la graisse produit du savon et de la glycérine.

 

Il faut ensuite verser le mélange dans des moules et le laisser durcir pendant plusieurs jours. 

 

On obtient ainsi des pains de savon solides et rustiques .

Fabriquer du savon

savon

Recette pour fabriqué du savon aromatisé

 

 

  • Faites chauffer 2 tasses d’huile d’olive (473 g) dans une casserole à feu doux.

  • Ajoutez 1 tasse de romarin sec (150 g) et laissez infuser pendant 15 minutes.

  • Filtrez l’huile et réservez-la.

  • Dans un bol, versez ¾ de verre d’eau (150 ml) et ajoutez ¼ de tasse de soude caustique (62 g) en faisant attention aux projections. Mélangez bien avec une cuillère en bois jusqu’à dissolution complète de la soude.

  • Versez lentement la soude dans l’huile, en remuant avec un mixeur électrique jusqu’à obtenir une pâte homogène et épaisse.

  • Ajoutez 1 verre d’infusion de romarin (200 ml) et 1 cuillère à soupe d’huile essentielle d’arbre à thé (15 g) et mélangez bien.

  • Versez le savon dans des moules et laissez-le sécher pendant 24 heures.

  • Démoulez le savon et coupez-le en morceaux selon la taille désirée.

  • Laissez le savon sécher à l’air libre pendant 4 semaines avant de l’utiliser.

Voilà, vous avez fabriqué votre propre savon au romarin, idéal pour les peaux grasses

Un dentifrice maison pour dents sensibles

Pour réaliser un dentifrice adapté aux dents et aux gencives sensibles.

* Dans un bol, mélangez une cuillère à café de bicarbonate de soude à

 * deux cuillères à soupe d’argile verte en poudre

.* Réduire deux clous de girofle en poudre puis ajoutez-les au mélange.

* Mélanger en ajoutant progressivement de l’eau pour obtenir une pâte bien homogène.

*parfumer votre dentifrice, vous pouvez ajouter 2 gouttes d’huile essentielle de menthe.

une recette possible de dentifrice gallo-romain, :

  • Mélanger une cuillère à soupe de charbon de bois broyé avec une cuillère à café de sel fin.

  • Ajouter quelques gouttes d’eau pour former une pâte homogène.

  • Incorporer quelques feuilles de menthe hachées finement.

  • Conserver le mélange dans un petit pot en terre cuite.

  • Appliquer une petite quantité sur les dents avec le doigt ou un bâtonnet de bois et frotter doucement.

  • Rincer la bouche avec de l’eau claire.

Les Gallo-Romains accordaient beaucoup d’importance à l’hygiène bucco-dentaire et utilisaient des bâtonnets de bois ou des plumes d’oie pour se nettoyer les dents. Ils se frottaient aussi les dents avec des substances abrasives, comme du sel, du bicarbonate de soude, du charbon, de la cendre ou de la craie. 

Ils pouvaient aussi ajouter des plantes aromatiques, comme la menthe, le thym ou la sauge, pour rafraîchir l’haleine et prévenir les infections 

cahier2
faille spatio temporelle
cahier 2

Totochix se raconte et des jeux pour retenir l'essentiel en s'amusant.

Ils sont fous ces Gallo-Romains
Par Isabel Lavarec

éditions Ex-Aequo

Catherine BOCK

https://lacathastrophes.blogspot.com/?m=1

Merci Catherine, merci Estoban.

Instagram« Une aventure géniale pour les enfants !

"Heureusement, les cours d’Histoire et de Sciences qu’ils ont suivis au collège vont leur être bien utiles. Pour essayer de venir à bout de la peste rouge, ils vont mettre en œuvre les préconisations qui avaient été faites pour la COVID."

Merci de l'avoir soulign​é car c'est un des objectifs que j'aimerais atteindre.

Je voudrais aider les élèves à casser le mur qu'ils ont érigé entre l'école et leur quotidien.

Ce qu'on apprend à l'École peut servir dans la vie de tous les jours.

Critique de Escale au temps des Gallo-Romains, tome 2 : Ils sont fous ces gallo-romains - Isabel Lavarec par ManonBadetBlois« Deuxième épisode des aventures de Naïs et Totoche ! »Et voilwww.babelio.com

Instagram« une joli balade aux temps des romains très instructive »www.instagram.com

Publiée le 13 juin 2023 à 7h59

Catherine Jean - Auteure - Chroniques 2023« Quelles aventures amusantes Nom de Totochix ! »2023 - Mes chroniques littéraireswww.catherinejeanauteure.com

Publiée le 7 juin 2023 à 18h40

Critique de Escale au temps des Gallo-Romains, tome 2 : Ils sont fous ces gallo-romains - Isabel Lavarec par coquinnette1974« Un second tome à la hauteur du premier, vivement la suite :) »Voici mon retour de lecture sur Ils sont fous ces gallo-romains d'Isabel Lavarec. Dans la famille Agricola, Nawww.babelio.com

Critique de Escale au temps des Gallo-Romains, tome 2 : Ils sont fous ces gallo-romains - Isabel Lavarec par Randy_tout« Histoire très intéressante ! »Dans ce tome 2 de la swww.babelio.com

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ILS SONT FOUS CES GALLO-ROMAINS

Escale au temps des Gallo-Romains, T.2

Isabel Lavarec

 

Prologue

 

Sans le vouloir, j’ai appuyé sur l’œil d’un poisson gravé au milieu de la paroi du tunnel qui se rattache aux ruines romaines attenantes à ma maison de vacances d’Arles. Et vlan ! Totoche, mon ami d’enfance, et moi avons atterri en l’an 250 !

Espérons que cela ne soit qu’une escale au temps des Gallo-Romains, car tout n’a pas été facile jusqu’à présent.

Après avoir échappé à Tête de pois chiche aux oreilles décollées et à ses légionnaires, nous avons affronté l’examen des druides gaulois. Ce « passage à la question » n’a pas été une petite affaire : répondre dans l’esprit de ces guérisseurs magiciens peu commodes a été une véritable gageure. Totochix (Totoche en romain), avec mes connaissances transmises en toute hâte, a déjoué tous les pièges et a emporté la partie.

— Naïs, s’est-il écrié ensuite, comme tu as pu le constater, je me suis bien débrouillé. Sécurité, gîte et couverts nous seront offerts par la villa Agricola. Nous pourrons ainsi chercher le tunnel en toute quiétude. Tu appuieras sur l’œil du fameux poisson et FRRTTT, bonjour, papa, bonjour, maman. On vous a manqué ?

 

Assise derrière la charrette du druide, je fais semblant de ne pas l’entendre. Mon camarade de classe m’énerve depuis quelque temps déjà ! Il s’attribue tous les mérites. Pourtant, si je n’avais pas été là, nous serions devenus des SDF.

Je me concentre sur la découverte de ma ferme Agricola, celle de mes aïeux romains… quoi qu’en pense mon ami Totochix.

 

1. La villa Agricola

 

Me voilà dans un état second. Ma villa romaine est devant moi. Fébrile, je suis incapable de contrôler mes jambes qui se mettent à trembler de joie.

— Eh oui ! Monsieur Totochix, dis-je avec émotion, tu peux rire, te moquer de moi jusqu’à la fin des temps, mais dans dix minutes j’entrerai dans la vie de mes ancêtres gallo-romains. Que tu le veuilles ou non. Pictus suis, Pictus resterai. Ce nom est la fierté de ma famille. Les ruines de cette ferme reviennent aux Pictus depuis des siècles. Donc cette bâtisse et ses terres m’appartiennent un peu aussi.

Contre toute attente, mon compagnon d’aventures demeure muet. M’a-t-il entendue ?

Assise à l’arrière du carpetum (c’est ainsi qu’on appelle le chariot couvert dans lequel nous voyageons pour rejoindre la villa de mon aïeul romain), je me pince la cuisse pour être sûre de ne pas rêver.

 Subitement, Totochix se tourne vers moi et me jette un regard narquois. Je hausse les épaules et réplique :

— C’est d’une logique mathématique. Je répète mon raisonnement : les ruines romaines appartiennent à ma famille depuis toujours. Donc, par voie de conséquences, la ferme Agricola qui a donné ces vestiges est un peu à moi.

Pour le faire rire, mais aussi pour le narguer, je me redresse, le toise de toute ma hauteur en lançant avec un accent très aristo :

— Jeune homme, admirez ma modeste propriété de plusieurs centaines de mètres carrés. Rectangulaire, toits plats pour récupérer l’eau, toute blanche, au milieu de la verdure. Elle est magnifique, n’est-il pas ?

Mon ami saisit ma main, baisse la tête comme pour saluer une princesse.

— Félicitations, mademoiselle Pictus. Vous venez de vous approprier une riche ferme romaine. Les habitants actuels ont intérêt à bien se tenir.

Le regard, l’expression que je lis sur ses lèvres me font soupirer et ajouter, réaliste :

— Hélas, tout change avec le temps. Dommage. La maison d’Arles qui me paraissait un palace devient tout à coup une cabane de jardin à côté de cette merveille.

Mon ami s’apprête à parler lorsque le chef des druides-guérisseurs (qui nous accompagne) nous interrompt dans notre jeu d’échanges aigres-doux :

— Bon, s’agace Dumnorix qui nous observe depuis quelques minutes, si j’ai bien compris, vous faites partie de cette grande maison sans n’y avoir jamais mis les pieds. Et vous vous attribuez le titre de médecin-guérisseur de la famille. Surprenant !

— Peut-être, dis-je en montrant le tatouage qui est à la base du cou de Totochix. Et ça, c’est quoi ? J’ai le même.

Le guérisseur examine nos marques, réfléchit un court instant, puis sûr de lui, conclut :

— Ce tatouage est normal, puisqu’Angéus était l’ancienne propriétaire de cette maison. Paix à l’âme de notre très illustre sorcière, voilà bientôt dix-neuf ans qu’elle nous a quittés. Dans notre communauté, nous pensons que toi, Totochix, tu es le messie qu’elle nous avait promis sur son lit de mort. Depuis son étoile flamboyante, elle t’a dirigé vers moi. Cela est bien un signe…

Derrière le dos du druide, Totochix me fait un clin d’œil. J’en connais la signification : « Tu vois, tout s’arrange. Nous sommes en sécurité, nourris, logés et blanchis. Il ne nous reste plus qu’à trouver le tunnel, appuyer sur le fameux poisson, et… retour vers notre époque. Salut les parents ».

— Je vous mobiliserai tous les deux, poursuit le grand chef de plus en plus irrité par notre complicité. Totochix, tu seras mon adjoint et toi, ajoute-t-il en me désignant vaguement, servante à tout faire… Non, je me trompe, vous êtes des esclaves affranchis.

En entendant mon souffle rappelant celui d’un taureau prêt à encorner sa victime, il bégaye soudain et me dit comme s’il s’adressait à une demeurée :

— … fe… fe… femme, tu aideras ton chef à faire les mélanges de simples. Je lui dicterai les recettes… mais peut-être que le messie les a déjà. Ensuite, j’en profiterai pour m’absenter quelques jours. Totochix, tu me remplaceras auprès du malade. Ils ont besoin de moi en ville.

J’enrage. Pour me calmer, mon ami tapote discrètement mon épaule. J’apprécie son soutien et ses murmures. « Cela ne durera pas longtemps. Nous allons bientôt rentrer chez nous ».

 

La voiture, tirée par les deux chevaux, pénètre dans une large cour de ma belle villa. Nous abandonnons notre véhicule aux valets d’écurie venus à notre rencontre.

Nous nous faisons annoncer, passons une deuxième porte, arrivons dans une seconde petite place, une sorte d’atrium, avec une immense mosaïque représentant des scènes champêtres en noir et blanc. Les effigies de Mars et Cérès, avec une faucille et une gerbe, intimident les visiteurs que nous sommes.

Comme exigé par le druide, Totochix marche derrière lui et moi à cinq pas de mon ami, les bras encombrés du balluchon contenant les habits d’apparat.

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