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Critique de "l'affaire Stéphanie" par une lectrice Nicole Laratte

Dernière mise à jour : 27 oct. 2020


L’affaire Stéphanie,

les carnets d’enquête d’Halinéa,

par Isabel LAVAREC

Halinéa est sur les traces d’un crime, on a assassiné Stéphanie, où, qui, comment, pourquoi ?

Du policier pur jus, mais avec tellement de messages sous-jacents…

Halinéa est une ado, avec d’autres ados, agissant avec la complicité d’adultes un peu originaux il faut bien le dire.

Ils sont tous scolarisés, ils aiment ou n’aiment pas l’école, ils sont en stage d’insertion professionnelle (passage obligatoire de leur cursus scolaire) et se révèlent et s’épanouissent, à condition d’être en marge du système scolaire pris stricto sensu.

A noter que celui qui a le plus la phobie de l’école sera celui qui trouvera, par des recherches extra-

scolaires (bibliothèque et internet), des recherches persos faites à sa propre initiative, la solution au crime perpétré contre Stéphanie.

Halinéa, l’héroïne de l’histoire, détective en devenir ,en stage dans un commissariat, intuitive, opiniâtre, tenace, casse-cou, casse pied, la salle gosse qui fourre son nez partout, éloignée pour cela du poste d’origine de son stage et mise en réserve dans un labo de la police scientifique, Halinéa est celle qui a trouvé le corps de Stéphanie, dans un chemin familier, et cherche – bien qu’on ne le lui ait pas demandé – qui a bien pu commettre le crime.

Avec la complicité de sa grand-mère Mossa, détective privée, chez qui elle vit aussi, elle cherche la vérité…

Un bel hymne aux relations intergénérationnelles, aux relations de cœur, une complicité que tout ado rêverait d’avoir avec sa grand-mère…

La complicité est aussi le ressort de cette bande d’ados très efficace. Un bel hymne à l’amitié entre copains avec leurs connexions affectives. Et à l’efficacité du travail en groupe.

Grâce à cette bande de copains et à la complicité de Mossa et de Jacques, le parrain et chef de brigade, la justice pourra intervenir enfin. Mais ce sont les ados qui ont trouvé !!

Comme toujours dans les romans d’Isabel LAVAREC, des références à la nature, aux plantes, aux parfums, aux chemins dans le bois, on la sent dans son milieu…

Comme toujours aussi, des détails techniques (Isabel est une scientifique) étayés par des recherches qui donnent un intérêt pédagogique aux péripéties de l’enquête. On y découvre des méthodes que l’on pressent rarement dans les romans policiers (exemple : recherches multifactorielles pour déterminer la date et l’heure de la mort)

Un bon moment à passer avec Halinéa, avec des ados sains et sympathiques, avec des adultes, leurs complices originaux.

Une histoire où le conformisme n’a guère de place.

Une histoire multi- générations, qu’on lit du début à la fin sans avoir envie de refermer le bouquin, et qui est encore plus sympathique si l’on sait que la même bande ressurgira dans d’autres aventures, puisque des carnets d’enquête, Halinéa en a d’autres à nous proposer…

Nicole Laratte 2020 octobre








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