Des Mots, des Voix, des Images, des Sons et des Musiques...
Quand la Poésie se Révèle à Nouveau
Dégustez quelques poèmes de Thierry Quintrie Lamothe. Je les pris sur son blog www.poesiarevelada.com/blog
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Ta robe de bal vermeil qui scintille sous le soleil couchant
Les ombres de ton corps qui dessinent des arabesques,
Je contemple tes formes d’Apodo, tes brindilles, tâchées de sang,
Rouges souvenirs de tes amants, de tes crimes romanesques.
Tu me mates à mort, J’ai saisi le jeu tant pis
Dans ton costume
de matador La fin est proche, mais qu’elle fut belle la vie…
Tu virevoltes autour de moi, tes yeux de braise s’enflamment
De ce jeu trop vécu, j’ai vaincu bien des fois, victime ou bourreau.
Que ces femmes éplorées et tristes aujourd’hui me blâment
Sous tes mains crient leur vengeance exhaussée du fardeau…
Te miro a morire Agarraste el juego demasiado mal
En mi disfraz matador
Tu final está cerca, pero qué linda era tu vida ...
Même si je connais l’issue, ce combat loyal je le veux
Je resterais le digne et louable adversaire de tes desseins pour
Lutter, mourir sous tes coups et ne pas refuser le funeste jeu,
Vise bien ma croix, frappe, éteins la lumière de ce beau jour.
Tu me mates à mort, J’ai saisi le jeu tant pis
Dans ton costume de matador La fin est proche, mais qu’elle fut belle la vie…
Et déjà tes valets d’épée t’entourent,
aux sons des « Olé »
Tu laisses ma dépouille fumante aux sourires des curieux.
Tu t’enfuis radieuse, me laissant semental à la foule et ses tollés
Au milieu du rodio, suerte, sortez, fuyez, que j’agonise heureux...
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released March 15, 2019 Auteur-Interprète : K.nu Musique : Eva Sanchez
Poesia revelada sept. 13 - 1 min de lecture
Fille sage, Fille folle
Mis à jour : sept. 15
1
La mer fait rouler ses turquoises,
Seule la vague l'apprivoise,
Terre écarlate où les épines font de l'ombre.
Fille sage aux ailes bleues,
Comme des étoiles de feu,
Face tournée vers les décombres.
2
Princesse de l'eau au teint blanc,
Jetant au loin son talisman,
Insecte fou picorant des semblants d'amour.
Femme chamane aux cheveux verts,
Arrache un cri, loin des rizières,
Pour fuir la souillure du jour.
3
Mendiants assis sur des saphirs,
Trop faibles pour se soutenir,
Fille folle, yeux mi-clos, marchant sur la braise.
Femme-corail, dénoue ta tresse,
Pour chasser enfin ta détresse,
Et laisser blanche la falaise.
4
L'oiseau cendre signe le ciel,
Aventureux, la nuit sous l'aile,
Sourire falsifié, aux cheveux arrachés.
Quitte ta bicoque tremblante,
Et ton ombrelle de voyante,
Fille de sel, douce au toucher.
5
L'enfant taquine le poisson,
Au loin, un son d'accordéon,
Ventre vide, tu fuis les embûches sans nombre.
Surgit un faucon exilé,
Tracé net sous le signe ailé,
Pour t'évader de la nuit sombre.
6
Dormeuse au visage enfantin,
Oublie ton horizon d'airain,
Le salegy endiable ta robe à volants.
Tourne, tourne, fille dorée,
Saisie par la transe scandée,
Et le son rauque de ton chant.
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