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La Femme parfaite

Après 25 ans de mariage avec Jason, un homme manipulateur et abusif, Lili décide de tout quitter pour se reconstruire. Le couple vend leurs biens et embarque pour une année de croisière à bord du voilier Cannelle, espérant échapper aux tensions et trouver un renouveau.

Au delta de l'Ébro, un lieu mystique où beauté naturelle et phénomènes inexplicables se mêlent, une piqûre de méduse provoque la disparition de l'ombre de Lili, symbole de sa quête d'identité et de liberté. Isolée et en proie au doute, elle rencontre Blirage, un pêcheur énigmatique devenu son guide spirituel, qui l'aidera à surmonter ses traumatismes et à découvrir la véritable nature des ombres.

Entre confrontations personnelles et forces mystiques, Lili doit affronter ses peurs pour se libérer de l'emprise de Jason et embrasser pleinement sa transformation.

La femme parfaite est une histoire poignante de résilience et de transformation, où mysticisme et réalité s'entrelacent. A travers des épreuves intenses et des rencontres spirituelles, Lili trouve la force de se réinventer, soutenue par ses amitiés et guidée par des forces invisibles, offrant un voyage inspirant vers la paix intérieure.

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Isabel Lavarec, professeure agrégée de SVT, a enseigné en France et outre-mer avant de se consacrer à l’écriture. Lauréate de nombreux prix littéraires, elle explore l’imaginaire à travers romans, contes et nouvelles. Comédienne et conteuse, elle partage des récits riches d’humanité et d’aventure.

Lien vers l’extrait en line : https://www.calameo.com/books/00008426647c15c1af602

“La Femme parfaite” d’Isabel Lavarec-Molina

Quand la disparition d’une ombre révèle une quête de liberté et de résilience

Que se passe-t-il lorsqu’une femme perd son ombre ? Lorsqu’une simple piqûre de méduse déclenche un phénomène aussi inexplicable que symbolique ? Lili, l’héroïne de La Femme parfaite, ne le sait pas encore, mais cette disparition est bien plus qu’un mystère à résoudre. C’est le signe tangible d’une transformation intérieure, une rupture avec un passé oppressant, un pas vers une liberté qu’elle n’osait plus espérer.

À travers ce roman captivant, Isabel Lavarec-Molina tisse une intrigue où le surnaturel devient le révélateur d’une quête identitaire puissante. Après vingt-cinq ans sous l’emprise d’un mari manipulateur, Lili s’embarque pour une année en mer, pensant fuir ses chaînes. Mais c’est au delta de l’Ébro, dans un décor où la nature semble vibrer d’étranges énergies, que son véritable voyage commence. Privée de son ombre, elle doit affronter ses traumatismes et se réinventer.

Mystère, résilience, et émancipation féminine s’entrelacent dans ce récit où chaque élément a une signification cachée. Que signifie être une « femme parfaite » ? Se conformer aux attentes ou se libérer de l’image imposée ?

À travers un réalisme magique subtil et une tension psychologique intense, Isabel Lavarec-Molina signe un roman qui bouscule et captive. Un livre qui interroge, fascine et ne laisse personne indemne.

 

Un roman initiatique où l’ombre devient révélatrice

Le voyage de Lili commence lorsqu’elle décide de tout quitter, laissant derrière elle Jason, son époux abusif. Le couple vend ses biens et s’embarque pour une année en mer à bord du voilier Cannelle. Une tentative d’échapper aux conflits et de se réinventer, mais l’illusion ne dure pas.

C’est au delta de l’Ébro, lieu à la beauté saisissante et au magnétisme troublant, que la bascule se produit. Une piqûre de méduse, en apparence anodine, déclenche un phénomène mystérieux : l’ombre de Lili disparaît. Un bouleversement qui, loin d’être anecdotique, devient le déclencheur d’un processus profond. Car que signifie perdre son ombre, sinon être enfin débarrassé du poids du passé ?

Dans cet entre-deux fascinant entre réalité tangible et surnaturel, Lili rencontre Blirage, un pêcheur énigmatique qui devient son guide spirituel. À travers ses enseignements et les épreuves qu’elle traverse, elle se confronte à ses peurs et interroge les liens invisibles qui l’enchaînent encore à Jason.

La disparition de son ombre devient alors un révélateur : Lili n’est plus définie par l’image imposée par son mari, par la femme qu’il voulait qu’elle soit. Le cheminement vers sa renaissance s’entame, porté par un récit qui mêle subtilement introspection, tension psychologique et onirisme.

 

Un questionnement sur l’identité et la notion de “perfection”

Le titre La Femme parfaite résonne comme un paradoxe. Que signifie être “parfaite” ? Est-ce se conformer aux attentes des autres, lisser ses aspérités, gommer ses fêlures ? Ou au contraire, s’autoriser à être pleinement soi, avec ses blessures et sa lumière propre ?

Le roman d’Isabel Lavarec-Molina interroge cette pression sociale et intime qui pèse sur les femmes, souvent contraintes à un rôle figé, où l’abnégation est érigée en vertu. En se libérant de Jason, Lili déconstruit ce carcan et questionne ce que signifie être “complète”. Une réflexion qui, loin d’être didactique, s’exprime à travers un récit vibrant d’émotions et porté par une symbolique puissante.

Là où le fantastique s’invite dans l’histoire, il ne sert pas de simple effet narratif : il amplifie le propos, donne une matière sensorielle aux émotions de l’héroïne et enrichit son parcours d’une profondeur supplémentaire.

Un roman qui trouve un écho chez les lecteurs

Depuis sa sortie, La Femme parfaite suscite un engouement notable. De nombreux lecteurs saluent la finesse psychologique du roman et son approche originale des thématiques de la reconstruction et de l’émancipation.

Une chronique du média Fahrenheit 452 : Autour des livres met en avant la singularité du récit et son impact émotionnel :

“Un magnifique roman dans la veine du réalisme magique, qui, dès les premières lignes, m’a embarquée ! (…) Tout commence avec l’ombre de Lili qui se détache d’elle et rejoint son mari… Cette « rupture » forcée avec celle qui partageait jusqu’alors sa vie est en fait positive, puisque c’est ce qui va permettre à Lili de s’émanciper, de se libérer et de se réinventer. (…) Ce roman initiatique a une dimension onirique et lumineuse.”

D’autres retours soulignent l’équilibre entre mystère et réflexion psychologique, évoquant une lecture immersive qui amène à repenser ses propres relations et conditionnements.

Un autre lecteur, professeur de littérature à l’université, souligne la force des thèmes abordés et la résonance qu’ils peuvent avoir :

“J’ai dévoré ce roman et ai particulièrement apprécié le lien entre réalité et mysticisme, l’évocation du couple et la quête d’identité. Les thématiques de cet ouvrage sont fortes et permettront à des lecteurs, lectrices peut-être, de prendre leur envol, de réfléchir à leur vie et de se libérer de tout ce qui les empêche de se réaliser. Une lecture qui m’a marquée et émue.”

Enfin, un dernier retour insiste sur la qualité de l’écriture et la portée du récit :

“Ce livre est bien plus qu’une simple fiction. Il nous pousse à nous interroger sur nos propres attachements, nos propres ombres. Un roman qui reste en tête longtemps après l’avoir refermé.”

Quand un détail anodin devient une source d’inspiration

L’idée de La Femme parfaite a émergé au cours d’un séjour en voilier, non loin du lieu qui sert de décor au roman. Isabel Lavarec-Molina, fascinée par les phénomènes inexpliqués, a observé un détail intriguant : des plongeurs, visibles sous l’eau avec leur ombre, semblaient s’en détacher en remontant à la surface.

Un jeu de lumière qui, dans son esprit, est devenu une métaphore plus vaste : et si perdre son ombre était un passage obligé pour se redéfinir ?

Cet événement anecdotique a alors nourri une réflexion plus profonde, donnant naissance à un récit où le mystère devient une clé vers la liberté.

Infos Pratiques

La Femme parfaite, d’Isabelle Lavarec

Portrait de l’auteure, Isabel Lavarec

Isabel Lavarec a toujours été guidée par sa vocation d’enseignante, un rêve d’enfance qu’elle a exercé avec passion.

Professeure agrégée des Sciences de la Vie et de la Terre, elle enseigne dans divers cadres éducatifs tels que lycées, Écoles Normales, IUFM, et universités, aussi bien en France qu’à l’international, y compris en Algérie, en Martinique et à Tahiti. Isabel devient par la suite directrice du département Sciences à l’IUFM de Nice puis responsable départementale de l’action “main à la pâte”. Son implication dans l’éducation s’est étendue à la création de manuels scolaires pour les éditions Nathan et Sed, laissant une empreinte durable dans le secteur éducatif.

Outre l’enseignement, Isabel explore le domaine de l’écriture avec un enthousiasme et une dévotion qui confinent à la jouissance. Elle décrit l’écriture de fiction comme une aventure où l’auteur devient omniscient, capable de manipuler les univers et les destins de ses personnages.

Toutefois, elle souligne la nécessité des garde-fous tels que les exigences des lecteurs, la cohérence de l’histoire et l’intégrité de l’auteur. Cette démarche créative l’amène à publier des romans policiers, fantastiques, de science-fiction, ainsi que des contes et nouvelles.

Engagée dans la communauté littéraire, Isabel participe régulièrement à des concours internationaux où elle est récompensée à plusieurs reprises, notamment par une médaille de bronze d’Arts et Lettres de France. La lecture et les échanges lors des rencontres en librairies et salons littéraires sont pour elle sources de bonheur et de renouveau, lui permettant de sortir de l’isolement inhérent à l’activité d’écrivain et de partager sa passion pour la littérature et l’éducation.

 

En savoir plus

Commander le livre : https://www.mollisa.fr/litt%C3%A9ratureblanche

Site web : https://www.mollisa.fr

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Contact Presse

Isabel Molina-Lavarec

Mail : isabel.lavarec@free.fr

Mystère, humour, poésie et philosophie se choquent et s’entrechoquent dans cette fable.

Ce roman fantastique pour jeunes adultes et adultes situe l’action dans un contexte contemporain.

C’est une histoire de couple séparé et de vie qui continue. Vaste problème, qui intéresse chacun de nous. « Qui suis-je ? D’où je viens ? Où vais-je ? » sont des questions que nous nous posons tous consciemment ou inconsciemment. Chacun doit y répondre. Au même titre que Lili et Jason où ombres et méduses symbolisent une partie de leurs inconscients.

Une double intrigue prenante, de belles saillies humoristiques, philosophiques, symboliques, poétiques et deux protagonistes émouvants et attachants : voilà le cocktail qui va tenir en haleine de la première à la dernière page.

Mais « La femme arfaite», c’est bien plus que cela.

Isabel LAVAREC confirme :

« Il a fallu plusieurs années pour tisser cette histoire. Au travers de ce récit, je voulais montrer qu’après une séparation, la vie peut continuer et même qu’on peut lui donner un nouveau sens. En remettant le travail sur le métier, je me suis aperçue qu’il fallait aller plus loin, et confronter mes personnages à leurs idées et croyances. D’où les veillées et les discussions entre amis. Nous ne sommes pas des électrons libres, nous vivons dans un environnement physique, médiatique, sensoriel, cognitif, affectif… »

De plus, Isabel LAVAREC s’appuie sur ses connaissances de Professeure agrégée des Sciences de la vie et de la terre pour mettre de la poésie dans des observations fines de scènes animales et en tirer quelques enseignements de vie.

Un angle très original

Contrairement aux autres romans fantastiques, « La femme parfaite » plonge les lecteurs(trices) au cœur de questionnements sur la Nature, sur la vie d’une façon générale et dans ce qu’elle a de plus intime, tout cela dans une ambiance maritime et de bord de mer.

Isabel LAVAREC souligne :

« “Donner un sens à sa vie”, ne peut pas s’acquérir de l’extérieur. Cela demande un long travail sur soi. Le sens que l’on donne à sa vie n’est, en quelque sorte, que la récompense d’une paix retrouvée avec soi. »

Et du début à la fin, la nature déploie ses bienfaits pour nous apaiser et nous convaincre de la nécessité de la sauvegarder. Tous ces enseignements sont à découvrir !

 

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Fahrenheit 452 : Autour des livres

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Bonsoir !
Notre toute dernière chronique : La Femme parfaite d'Isabel Lavarec-Molina (Éditions Ex Æquo) : coup de  

Un magnifique roman dans la veine du réalisme magique, qui, dès les premières lignes, m’a embarquée !
Au départ, Lili rejoint ses amis et Noé, le frère de son ex-mari, Jason, à l’occasion du premier anniversaire de sa mort. Elle a promis à Noé de raconter son histoire et cette mise en abyme est l’occasion de vivre, pour nous, lecteurs, une aventure des plus originales !
« – L’estuaire de l’Ebro où je demeure, a apporté des éléments de réponse à la question qui me tarabuste depuis l’enfance : le normal peut-il cohabiter avec le paranormal ? »
Tout commence avec l’ombre de Lili qui se détache d’elle et rejoint son mari… Cette « rupture » forcée avec celle qui partageait jusqu’alors sa vie est en fait positive, puisque c’est ce qui va permettre à Lili de s’émanciper, de se libérer et de se réinventer. La disparition de son ombre est le symbole métaphorique de cette rupture avec un passé oppressant. Ce roman initiatique a une dimension onirique et lumineuse.
La femme parfaite nous propose également de réfléchir à la notion de « femme parfaite ». Qu’est-ce que la perfection, sinon une illusion qui enferme ? En brisant cette image factice, en acceptant ses fêlures, Lili renaît et se réapproprie sa propre lumière.
Le cadre du delta de l’Ebro, à la beauté sauvage, nous fait voyager. Comme dans Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, la nature y est vibrante, presque magique. C’est là que surgit Blirage, ce pêcheur énigmatique dont la sagesse rappelle les guides spirituels des contes initiatiques, et qui aide Lili à renouer avec elle-même.
J’ai dévoré ce roman et ai particulièrement apprécié le lien entre réalité et mysticisme, l’évocation du couple et la quête d’identité. Les thématiques de cet ouvrage sont fortes et permettront à des lecteurs, lectrices peut-être de prendre leur envol, de réfléchir à leur vie et de se libérer de tout ce qui les empêche de se réaliser.
Une lecture qui m’a marquée et émue…

MERCI !

Réponse de l'auteure

 

Votre lecture attentive et votre retour me touchent profondément. Ce que vous soulignez – l’entrelacement entre réalité et mysticisme, la quête d’identité, l’évolution du couple – sont en effet des aspects essentiels de mon roman. Savoir que ces thématiques résonnent en vous et peuvent, peut-être, aider d’autres lecteurs à réfléchir et à se libérer de leurs propres entraves est pour moi une immense satisfaction.

Merci pour vos mots qui me vont droit au cœur.

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2..Commentaires à la suite de la lecture de "La femme parfaite"

Commentaire d'Alain Masson

Voilà plusieurs semaines que j’ai laissé Lili dans sa lagune et Jason dans son au-delà des mers. Leurs histoires parallèles, leurs parcours a fait trace en moi. Une empreinte légère et puissante à la fois. Ce roman n’a pas touché ma raison et ne m’a pas enrichi de connaissances nouvelles. Il est plutôt allé remuer au fond de moi des choses essentielles liées au Grand Féminin (je suis un homme, dois-je dire Hélas ?) et à la nécessaire intégration de l’Ombre que chacun porte en soi. Il a d’ailleurs alimenté mes rêves nocturnes plusieurs nuits encore après avoir terminé sa lecture. C’est ce que j’attends d’un livre !

Je ne qualifierais pas ce roman de fantastique, l’univers qu’il déploie m’ayant paru étrangement familier. Avec une grande facilité à me reconnaître souvent dans les personnages qu’il fait vivre. Il est radicalement initiatique en nous faisant assister et participer au processus qui sort l’héroïne d’une vie inscrite dans le banal consensuel pour la faire entrer dans l’entièreté de son être, avec toutes les résistances, les doutes et les souffrances que cela engendre.

La première femme de Vitruve m’avait intrigué et étonné. En bout de roman, il me semblait évident. C’est aussi la vertu de ce livre d’éclairer, sans même que l’on s’en rende compte, cette figure sublime, inscrite dans l’inconscient collectif, de l’Homme inscrit à la fois dans un carré et un Cercle. Il fallait un certain culot pour y placer une femme ! Pourtant je ne crois pas que Léonard y aurait trouvé à redire, bien au contraire.

Plus anecdotique, quoique ? Je me suis pris à aimer profondément cette lagune au point d’avoir envie de la découvrir pour de vrai…et si possible de l’atteindre en bateau. L’auteure connaît la magie de la mer et de la navigation, c’est sûr !

Une lecture d’apparence légère et loufoque. Ne jamais se fier aux apparences ! Merci Lili pour ce voyage qui ne laisse pas indemne.

Alain Masson

 

3. Commentaire de Nicole Laratte

"Est-ce seulement un roman fantastique, palpitant à lire comme un policier, nage t’on dans l'irréel, l'onirique, avec des histoires d'ombres et de méduses, des histoires dans l'histoire où chaque narrateur contribue à la construction d'une vision globale de l'univers qu'Isabel ne formalise qu'à la toute fin ?"

Lili, à qui son père dira : "trace le cercle de la vie et place toi bien en son centre" rappelle immédiatement Vitruve, architecte romain et son célèbre dessin annoté par Léonard de Vinci qui lui permettra de déterminer le nombre d'or...

Lili, qui concentre toutes les passions de l'auteure : le bateau, la voile, la navigation, son vieux loup de mer de mari Jean Pierre, sa connaissance des sciences de la nature, des plantes et des parfums, de leur couleur et de leur taux vibratoire, un tableau de Jacques Eitelwein qui construisit des œuvres en s'appuyant sur le nombre d'or...

Lili finira par délivrer son ultime message, une vision quantique du monde à laquelle chaque narrateur apporte sa pierre. Et qu'elle ne dévoile qu'à la fin de ces pages à lire comme une histoire fantastique pas si fantastique que cela...

" Le cosmos pourrait être une structure infinie d'ondes où tout est lié à tout " (ondes lumineuses, olfactives, énergétiques)

" Les ondes font que la vie est un changement de domaines vibratoires et que la mort n'est pas un anéantissement "

Nicole Laratte

4. Jean PACHOT LAGARRRIGUE

Août 20 20

Pour Isabel LAVAREC en toute amitié

En marge des pérégrinations d‘une femme libérée de ses entraves terrestres

 

Ce barde taquine la muse et à la manière d'Érato envoie de la musique pour le plaisir de ses fans.

Voulez lire quelques unes de ses fantaisies ?

Vos désirs sont des ordres :

Poème écrit après la lecture du roman fantastique

"La femme parfaite"

Ce récit, comment dire ? m'a bousculé ou, pour employer une expression entendue dans cette région, "dévarié"

La tentation est d'effectuer des rapprochements...aucun n'est cependant pertinent à mon sens

Hugo Von Hofmannsthal et Richard Strauss pour leur opéra "La femme sans ombre", mais, hormis le titre, la situation est fort différente, voire opposée :

une impératrice du monde des esprits amoureuse d'un terrien veut "descendre" mais elle doit pour procréer se doter d'une ombre ...

"Juliette des esprits" de Fellini...et ses fantasmes... peut-être...

"La vie est un songe" Calderon, texte magnifique où la frontière entre rêve et réalité s'estompe...mais le thème est plutôt centré sur le pouvoir

Idem pour Macbeth et sa fameuse phrase "la vie n'est qu'une ombre qui passe...etc." Alors ai-je cru "bon" de contribuer à illustrer "la femme de Vitruve" avec un texte en 4 parties que l'on peut faire tourner dans le sens des aiguilles d'une montre... Entre parenthèses, cela m'a conduit à me documenter sur l'architecte-ingénieur du temps d'Auguste avec ses multiples de deux, quatre et six pour figurer l'harmonie de son être humain... pas trop abîmé par l'âge.  

   

Jean Pachot

 

Lajoinie Claude

ce qui est sûr c'est que tu as un sacré style, un humour sous-jacent raffiné et une grande originalité de pensée. On navigue entre ombres et mondes parallèles... Serions- nous des hologrammes ? Je n'ai pas trouvé la réponse mais c'est un fait, on devient un peu schizo. J'ai été surpris, c'est très fort

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Interview de Isabel Lavarec : La femme parfaite - De l’Ombre à la Lumière - Nature, Résilience et Liberté dans l’écriture d’Isabel

Isabel, comment votre parcours en tant que professeure agrégée des Sciences de la Vie et de la Terre influence-t-il votre écriture sur des thèmes tels que la liberté et la résilience ?

Mon parcours en tant que professeure agrégée des Sciences de la Vie et de la Terre imprègne profondément mon écriture, notamment en ce qui concerne la liberté et la résilience.
Mon enfance, marquée par une grande proximité avec la nature et une liberté forgée dans les vastes espaces d'une ferme, se reflète dans mes personnages et mes récits. Cette connexion instinctive avec les éléments naturels se traduit dans La Femme Parfaite, où Lili, à l’image de mon propre vécu, dialogue avec la nature et les animaux, trouvant en eux un refuge et une source de compréhension.
Mon regard scientifique enrichit également mon approche de ces thèmes. La résilience, qu’on peut observer dans le monde du vivant – adaptation, survie, transformation –, s’incarne chez mes personnages, notamment dans leur capacité à s’affranchir des contraintes et à se reconstruire. Ma compréhension fine des processus naturels nourrit ainsi une écriture où la nature devient un miroir des émotions humaines et un levier d’émancipation.

 

Dans ‘La Femme parfaite’, l'ombre disparue devient un symbole puissant. Pour vous, qu'est-ce que l'ombre représente dans la lutte pour la liberté et l'émancipation individuelle?

Dans La Femme Parfaite, l’ombre n’est, en réalité, ni une absence ni une entrave. Elle est souffle, guide et libération. Elle se dit être un filtre de la conscience. Mais par ses actions -après sa réincarnation- elle montre qu’elle n’est pas dans la censure, au contraire, elle est celle qui éclaire et oriente. Elle parle à l’héroïne, murmure à son oreille des vérités longtemps tues, étouffées sous le poids d’une éducation où la femme devait s’effacer, se contenir, se soumettre.
Mais cette ombre-là, loin d’être un vestige du passé, se fait éclaireuse. Elle est un sur-moi affranchi, délesté des chaînes d’un patriarcat imposé, délivré des injonctions qui font taire. Au lieu d’être la voix de la conformité, elle devient la force du choix. Elle dit : ose. Elle dit : existe. Elle dit : prends ta place, non à la marge, mais au centre.
L’ombre, dans sa disparition, ne s’efface pas. Elle se fond en la femme, s’incarne en elle, la traverse et l’éveille. Elle n’est plus une entité séparée, un reflet ou un fantôme du passé. Elle est intégrée, assimilée, transcendée. Elle devient cette impulsion qui fait de l’héroïne une femme de Vitruve, un être en équilibre, parfaitement centrée dans l’espace qu’elle s’octroie.

Votre récit évoque une quête de résilience et de libération des attentes sociales. Quels éléments de votre propre vie ont enrichi votre compréhension de ces thèmes ?

Mon histoire est celle du mouvement, des frontières franchies et des terres quittées sans retour. Depuis au moins trois générations, nous naissons dans un pays et mourons dans un autre. Cet exil répété, cette impossibilité d’appartenir pleinement à un seul lieu, forge une conscience aigüe de la perte, mais aussi une capacité d’adaptation infinie.
Je suis née dans une colonie française, espagnole de sang, mais naturalisée seulement par le droit. Ni tout à fait d’ici, ni tout à fait d’ailleurs, j’ai grandi dans cet entre-deux, où l’identité se construit dans le regard des autres autant que dans le sien propre. Et puis, il y a eu mai 1968, ce souffle révolutionnaire qui a fait trembler les fondations d’un monde figé. J’ai vécu cette transition, ce passage d’un régime patriarcal pesant à une époque d’émancipation et de revendications. J’ai vu les chaînes se fissurer, les interdits vaciller, la voix des femmes se lever.
Dans ce chaos des repères, la nature a été mon ancrage. Elle ne juge pas, ne rejette pas. Elle accueille et enseigne. Comme elle, j’ai appris la résilience, l’adaptation, la force tranquille de celui qui ploie sans se briser. Dans mes récits, cette connexion s’exprime comme une évidence : la nature est un refuge, un miroir et une force. Elle porte en elle l’histoire de la transformation, des passages, de l’impermanence qui n’est jamais une fin mais toujours une renaissance.
Ainsi, la quête de mes personnages est aussi la mienne. Celle d’une liberté qui se construit non pas contre, mais avec – avec l’héritage, avec le passé, avec la nature qui nous enseigne qu’être libre, c’est savoir grandir là où l’on se trouve, sans renier ses racines, mais en les laissant tracer un chemin vers l’avenir.

La manipulation psychologique est un thème récurrent dans votre livre. Comment abordez-vous cette complexité dans le développement de vos personnages ?

Dans La Femme Parfaite, la manipulation psychologique n’est pas une mécanique simpliste, un simple rapport de force entre un dominant et un dominé. C’est une toile subtile, tissée dans l’invisible, un conditionnement qui s’infiltre dans les esprits avant même que la conscience ne s’éveille.
Mon approche de ce thème est intimement liée à l’éducation, aux normes sociales et aux attentes qui façonnent l’individu bien avant qu’il ne réalise qu’il doit s’en affranchir. La femme, en particulier, porte sur ses épaules un héritage de soumission intériorisée, un cadre imposé qui dicte ce qu’elle doit être, penser, ressentir. Mon héroïne en est prisonnière, mais elle porte aussi en elle la clé de son émancipation.
C’est là que l’ombre intervient, ce sur-moi libéré des carcans patriarcaux, cette voix intérieure qui s’affranchit des injonctions et recompose une nouvelle vérité. Mais avant de s’en libérer, il faut l’affronter. Lili évolue ainsi au gré de confrontations intimes, d’illusions brisées, de désillusions nécessaires. La manipulation psychologique n’est pas qu’un piège tendu par autrui, elle est aussi une prison intérieure, faite de croyances et de peurs inculquées, de fidélités invisibles.
En déconstruisant ces mécanismes, en mettant en lumière l’influence insidieuse qui pèse sur l’esprit, je ne cherche pas seulement à dénoncer, mais à montrer la possibilité de s’en extraire. Car la manipulation ne triomphe que lorsqu’elle demeure inconsciente. Dès lors qu’elle est perçue, analysée, remise en question, elle perd son pouvoir.
C’est ce voyage-là que je fais vivre à mon personnage : une prise de conscience progressive, un éveil qui la mène de la soumission à l’affirmation, de l’ombre à la lumière, de la passivité à la liberté. Lili devient alors, la première femme de Vitruve.

Le réalisme magique joue-t-il un rôle essentiel dans votre écriture pour exprimer les tensions psychologiques et la quête identitaire ?

Dans mon écriture, le réalisme magique n’est pas un simple artifice narratif, il est un langage, un pont entre le tangible et l’intangible. Il me permet d’exprimer ce que les mots rationnels peinent à saisir : les tensions psychologiques profondes, les fractures identitaires, les combats intérieurs qui ne se laissent pas toujours enfermer dans une logique cartésienne.
Les images, les métaphores, les allégories deviennent alors des révélateurs. Elles subliment l’indicible, traduisent les doutes, les blessures, les désirs refoulés sous une forme qui échappe aux contraintes du réel. Un objet peut devenir un symbole, une ombre peut parler, un paysage peut refléter un état d’âme.
Dans La Femme Parfaite, cette approche se manifeste pleinement. L’ombre y devient un sur-moi libéré, un guide intérieur détaché des injonctions patriarcales. Elle n’est pas une entité fantastique, mais une présence qui, dans sa disparition, signe la métamorphose de l’héroïne Lili. De même, la nature joue un rôle initiatique, miroir des transformations intérieures, témoin silencieux de la quête identitaire.
Le réalisme magique me permet ainsi de rendre visibles les tensions invisibles, d’offrir à la psychologie un espace d’expression où elle se déploie avec force et poésie. Car au-delà des mots, ce sont souvent les images qui marquent l’esprit et révèlent les vérités enfouies.

En abordant la rupture avec le passé et la renaissance personnelle dans votre livre, quelle est votre réflexion sur l’importance de se confronter à ses traumatismes pour avancer ?

Les traumatismes sont comme des pierres semées sur le chemin de l’existence. On peut tenter de les ignorer, les contourner, feindre qu’ils n’existent pas, mais ils restent là, incrustés dans la mémoire et l’inconscient. Ils forment des failles, parfois invisibles, parfois béantes, qui influencent les décisions, les peurs, les désirs.
Dans La Femme Parfaite, la rupture avec le passé ne signifie pas l’oubli. L’héroïne, Lili, ne peut se reconstruire qu’en traversant ses propres ombres, en acceptant de regarder en face ce qui l’a façonnée, ce qui l’a entravée. La confrontation avec le passé est douloureuse, mais elle est aussi nécessaire. Car c’est en explorant les failles qu’on peut les comprendre et, parfois, les refermer.
Pour moi, avancer ne signifie pas effacer. Cela signifie réintégrer, transformer les blessures en une force nouvelle. C’est dans cet espace fragile entre effondrement et résilience que naît la possibilité d’une véritable renaissance. Une renaissance qui ne nie pas les fractures du passé, mais qui les accepte comme des étapes d’un parcours, comme des cicatrices qui témoignent du chemin parcouru.
Dans mon écriture, cette quête de reconstruction est essentielle. Elle n’est pas un retour en arrière, mais une métamorphose, un passage où l’individu ne se débarrasse pas de son passé, mais le réinvestit autrement. Car au final, ce n’est pas l’oubli qui libère, mais la capacité à donner un nouveau sens à ce qui a été.

À votre avis, comment la perception de la perfection et la libération des attentes sociales influencent-elles notre quête de confrontation et notre résilience personnelle ?

Nous avançons tous guidés par une étoile flamboyante, une utopie personnelle qui éclaire notre chemin et donne un sens à notre existence. Qu’elle prenne la forme d’un idéal, d’un rêve ou d’une quête intérieure, elle façonne notre regard sur le monde et sur nous-mêmes.
Mais ce chemin n’est jamais linéaire. Il est parsemé d’obstacles, de désillusions, de traumatismes qui marquent et façonnent l’individu. Les attentes sociales, souvent imposées dès l’enfance, viennent s’ajouter à ces épreuves, dictant ce que nous devrions être, comment nous devrions agir, penser, réussir. La "perfection", cette norme illusoire, devient un poids, un cadre rigide qui enferme plus qu’il ne guide.
Se libérer de ces attentes, c’est oser la confrontation. C’est déconstruire ce que l’on croyait être des vérités absolues pour redéfinir son propre chemin. La résilience naît dans cette capacité à questionner, à déconstruire pour reconstruire autrement. Se transformer n’est pas renier son passé, mais métamorphoser ses blessures en force, redonner une forme nouvelle à son histoire.
Dans La Femme Parfaite, cette quête est au cœur du récit. L’héroïne traverse les ombres de l’injonction sociale, affronte ses propres croyances et s’affranchit de l’idéal imposé pour redevenir le centre de sa propre existence - la première femme de Vitruve-. Car la véritable perfection n’est pas celle que l’on nous impose, mais celle que l’on définit pour soi, dans une liberté conquise et assumée.
Finalement, ce n’est pas la perfection qui nous guide, mais la quête elle-même. C’est dans ce mouvement, cette transformation continue que réside la véritable force de l’être humain.

Plus d'informations : https://www.mollisa.fr

Les Carnets d’Halinea forment une série avec les mêmes personnes qui enquêtent et un fil rouge qui les relie : l’amour tumultueux de l’héroïne avec un jeune gitan Kiero.

 

  1. Un premier opus publié en 2016 aux éditions Oskar : « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé », autour de la discrimination.

 

  1. Une deuxième aventure publiée en janvier 2020 aux éditions Ex-Aequo : « l’affaire Stéphanie » autour de la phobie scolaire.

 

Les ados apprécient de voir l’évolution du personnage, qui grandit en même temps qu’eux : dans le premier opus, Halinea est en 3ème, dans « L’Affaire Stéphanie » elle est en seconde, etc.

Les carnets 3 et 4, qui conduiront Halinea jusqu’en 1ère, sont déjà en cours d’écriture !

 

Isabel LAVAREC, c’est aussi des policiers pour  jeunes adultes !

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Isabel LAVAREC a également publié

un policier historique,

toujours aux éditions Ex-Aequo :

«Un cadavre à la consigne ».

Il s’agit d’une enquête qui se déroule juste après l’hécatombe de la guerre de 14-18 laquelle a entraîné perte de repères et banalisation de la mort.

Dans un style imagé non dépourvu d’humour, cette fiction inspirée d’un fait réel fait prendre conscience de l’importance de l’être humain et de la nécessité de donner du sens à sa vie.

Une disparition, un cadavre dans une malle. Dans un contexte patriarcal d’après-guerre, l’épouse d’un riche négociant, féministe engagée, est la coupable idéale. Mais est-ce aussi simple ?​

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Isabel LAVAREC est une professeure agrégée en Sciences de la Vie et de la Terre maintenant à la retraite. Elle a enseigné en formation initiale et continue, à différents niveaux (lycée, école normale, centre PEGC, IUFM, université) et dans différents pays, départements et territoires d’outre-mer (France, Algérie, Comores, Martinique, Tahiti).

Parallèlement, elle a fait partie de troupes de comédiens amateurs à Nice, puis à Montpellier. Elle s’est également initiée à l’art de conter et de pratiquer des entretiens en ethnologie.

Ses premières publications étaient consacrées aux thématiques liées à sa profession (articles scientifiques et pédagogiques dans plusieurs revues spécialisées et plusieurs séries de manuels scolaires).

Isabel a ensuite décidé de transmettre son expérience de vie au travers de romans policiers, romans fantastiques, contes et nouvelles.

Primée à plusieurs reprises dans les concours internationaux organisés par Arts et Lettres de France (ALF) dans les catégories contes, nouvelles et romans, elle a eu la joie de recevoir en 2020-2021 une médaille de bronze de cette association. En 2024, elle a également été récompensée par une médaille de bronze de l’Académie Arts-Sciences-Lettres, ainsi qu’une médaille d’argent décernée par ALF.

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Informations pratiques

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Commander le livre :  dans toutes les librairies, Fnac, Cultura, amazone et éditeur https://encrerouge.fr/contact/

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Instagram : https://www.instagram.com/isabel.lavarec/?hl=fr

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Contact presse Isabel LAVAREC

E-mail : isabel.lavarec@free.fr

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