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La phobie scolaire

Données absentes, dénomination qui fait débat : la phobie scolaire a tout d’un phénomène tabou. Et pourtant, les données qui circulent, lesquelles émanent d’études dont on ne sait la provenance, estimeraient entre 4 et 5 % la proportion d’élèves en âge de suivre une scolarité obligatoire (de 6 à 16 ans) victimes de troubles anxieux les empêchant, sans qu’ils sachent réellement pourquoi, de se rendre normalement en classe. Parmi eux, près d’1% souffriraient d’une forme plus sévère encore : la phobie scolaire.

Qu'est-ce la phobie scolaire ?

Crises d’angoisse, maux de ventre, vomissements… Submergés par la peur, la détresse, certains enfants et adolescents se rendent complétement malades à la simple idée de mettre un pied à l’école.

Un phénomène en augmentation, affirment les spécialistes qui voient chaque année de plus en de cas se présenter en consultation.


Mon enfant souffre de phobie scolaire, que faire ?

Une association peut vous aider



"À quoi reconnaître la phobie scolaire par rapport à un « simple » refus d’aller à l’école ?

Quand les symptômes deviennent répétitifs, c’est un signal d’alerte. Si votre enfant pleure tous les matins, fait des malaises ou se plaint de maux de tête ou de ventre tous les jours, il s’agit de phobie scolaire. Cette angoisse concerne surtout les adolescents, avec un pic entre la quatrième et la seconde. L’image la plus pertinente est celle du cheval qui se cabre devant l’obstacle. L’élève ne parvient plus à passer la grille du collège.

Qu’est-ce qui fait peur à ces adolescents ? La phobie est le symptôme d’un malaise. Parmi les enfants souffrant de cette angoisse, entre 25 et 33 % ont été victimes de harcèlement. D’autres souffrent de troubles de l’attention, de dyslexie. Ils peuvent aussi être des enfants à haut potentiel qui ont du mal à s’inscrire dans un parcours scolaire classique.

Comment accompagner son enfant dans cette situation ?

Quand un enfant ne veut plus aller à l’école, le mieux est d’arrêter de l’y envoyer pendant au moins trois semaines. Le temps de prendre rendez-vous pour un diagnostic. Il est important de discuter avec lui pour savoir s’il est victime de harcèlement, de consulter un professionnel pour faire un bilan, et détecter d’éventuels troubles. Et de mettre en place un parcours de soins, avec un pédopsychiatre. L’angoisse peut durer très longtemps. Cela peut prendre des années avant que l’enfant puisse retourner à l’école. Il est important de savoir se poser, pour faire face. La phobie scolaire est un tsunami pour toute la famille.


Odile Mandagaran Présidente de l’Association Phobie Scolaire Propos recueillis par Élodie BÉCU


"L'Affaire Stéphanie : Carnet d'enquêtes d'Halinea", Isabel LAVAREC embarque ses lecteurs dans une passionnante investigation menée tambour battant par l'héroïne. Ce roman policier palpitant est aussi l'occasion de s'intéresser et d'ouvrir le débat sur un thème qui touche de près les adolescents : la phobie scolaire.

« En plus des thèmes récurrents dans les livres pour adolescents (la drogue, les copains d'abord, les relations avec la famille et les profs, les petits copains...), il y aussi, en toile de fond, un sujet d'actualité sur lequel il est important de communiquer afin de sensibiliser et de libérer la parole des jeunes : la phobie scolaire, une pathologie qui touche de 1 à 3% des adolescents en France (source).»

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