Communication
comme unique action ?
Communication
comme unique action
le fait se fait mythe
le faux sans défaut
le vrai qui effraie
Communication
comédie d’action
dessin sans dessein
destin sans festin
demain sans chemin
Communication
comme une addiction
toile sans étoile
rumeurs et humeurs
déni sans délit
Communication
comme indication
message dressage
langage bagage
aux marges du large
Communication
comme une effraction
règne de l’araigne
des mots sans émaux
et des mots démons
Communication
comme éducation
en songe et mensonge
en ligne et consigne
en fuite et poursuite
Communication
comme une intrication
maîtrise et mainmise
gris sage et grillage
mot guide et mots vides
Communication
comme unie fraction
en caste enkystée
fléchage et léchage
clôture et clonage
Communication
comme urtication
grattage et bourrage
griffure et enflure
idées trop bridées
Communication
comme explication
la clé assenée
livrée agréée
bonne à consommer
Communication
comme une infraction
sens unique inique
sens en contre essence
sens del’ indécence
mais parfois aussi
Communication
comme invitation
échange entre branches
égards et regards
accueil sans écueil
Communication
comme une affection
d’amour et d’humour
tendresse et caresse
reflets sans regrets
Communication
comme unie Nation
parole en corolle
alliance et vaillance
pourtour et parcours
Quand…..
Quand il n’y avait d’onde
que portées par le vent
qu’attendre une réponse
s’espérait d’un galop
que les bornes de l’Empire
ne cessaient de muter
Quand la guerre en Europe
était la loi commune
tout juste un peu de paix
pour redonner au sol
des graines d’avenir
vers de nouveaux combats
Quand d’autres continents
éprouvaient la férule
que l’on pillait leur âme
pour encenser nos gloires
que répandre nos lois
tenait lieu de credo
Quand l’élan des ogives
aux cimes de la foi
harnachait des croisés
avides de pourfendre
les armées d’infidèles
attaquant des lieux ceints
Quand sablonnait l’été
en vagues nonchalantes
qu’on avançait sans but
autre que de bien être
dansant sur des volcans
que l’on croyait éteints
Mais on ne choisit pas,
ne choisit pas son quand
les aiguilles du quand
ne jouent pas leurs quand quand
les agendas d’antan
c’était un autre temps
Faible parade
Fade façade
façade lisse
visible elllipse
risible éclipse
rien ne s’efface
rien ne s’effrite
un autre espace
et chose écrite
en même place
et source intacte
encre complice
des mots saveurs
des mots rivières
des mots reflets
Façade aubade
façade libre
périple d’images
de francs sourires
Face sans farce
revoir nos fils
tissant nos phrases
en trame intime
Eveil de neige
un nouveau monde
roulant sa ronde
dite à deux voix
Pavillon d’antan
Dans la cité du Gâtinais
rue principale il y avait
jadis réparateur d’horloges
un ermite tenant échoppe
Sa vitrine indéfinissable
n’offrait plus rien de désirable
Au temps des frénésies marchandes
et des façades rutilantes
son havre n’était que poussière
et n’avait plus que des arrières
Partaient un à un ses clients
il n’était plus maître du temps
mais laissait filer les aiguilles
sur un antique gramophone
au gigantesque pavillon.
Il en sortait des airs d’antan
venus de quelque entre deux guerres
Des sillons loin d’être micros
émanaient romance ou jazz band